Confitures des Carmottes : une histoire de famille
C’est une histoire familiale comme on les aime. Jeanne-Marie et Rachel Collin sont passionnées par les confitures. Mère et fille concoctent de délicieuses recettes de façon artisanales à base de fruits, de fleurs ou de légumes récoltés au gré des saisons et de la nature. Découverte des confitures des Carmottes.
L’atelier artisanal des confitures des Carmottes est situé à Anrosey, à quelques encablures de Fayl-Billot. Pour Rachel, la confiture est une vraie histoire de famille : Jeanne-Marie était aidée par ses parents et ses enfants et aujourd’hui Jeanne-Marie aide Rachel et ses enfants l’aident aussi.
« Maman a créé cette activité pour dégager un complément de revenu en 1993 pour payer nos études à mon frère et moi. Je baigne donc dans les confitures depuis. Et, c’est devenu une passion car on est proche de la nature et on transforme des produits naturels », précise Rachel qui a une double activité puisqu’elle travaille à 70 % à la Chambre d’agriculture en tant qu’animatrice de la mission de valorisation agricole des déchets.
« Maman voulait arrêter car à 67 ans elle méritait de prendre une vraie retraite et je ne souhaitais pas que les confitures des Carmottes s’arrêtent. Je me suis donc installée en tant qu’exploitante agricole avec un atelier de diversification : les confitures. Maman m’aide encore énormément », ajoute Rachel. Et en cuisine, les rires et la complicité se voient.
Une cinquantaine de variétés de confitures pour les Carmottes
Le duo aime créer des recettes traditionnelles mais aussi originales à base de fruits : la fraise, la groseille, la cerise ; des fleurs : la rose, le pissenlit, le souci et des légumes : la courgette, les pignons, la pomme de terre et la carotte. Même au persil, à la rhubarbe et au lait de leurs vaches.
Rachel fabrique ses confitures de manière traditionnelle. Elle n’achète pas de fruits. Elle transforme directement ce qui pousse dans son jardin, ses vergers, ou dans la nature.
Rachel Collin propose ainsi désormais une bonne cinquantaine de variétés de confitures des Carmottes, de quoi satisfaire tous les palais, même les plus difficiles.
Autrefois, Jeanne-Marie transformait entre 1 et 2 tonnes en confitures par an, « tout dépend de ce qui pousse et de ce qui est récolté. Par exemple, certaines années, comme cette année, il y a beaucoup de mirabelles, et certaines autres, il n’y en a pas ».
Dégustations et ferme pédagogique
Outre la production de confitures, la ferme des Carmottes organise également d’autres activités telles que des dégustations pour les groupes sur rendez-vous. « Nous faisons également de la ferme pédagogique pour les écoles et les centres de loisirs », explique Rachel Collin qui confie que ce type de sortie « plaît toujours beaucoup aux enfants, notamment le pique-nique et la fabrication par eux-mêmes d’un petit pot de confiture qu’ils ramènent le soir ».
En plus de ces activités, la Ferme des Carmottes diffuse ses confitures dans un point de vente à Anrosey, ainsi que dans plusieurs lieux grâce au groupement Richesses du terroir. En revanche, faute de temps? Rachel Collin ne fait que peu de marchés et foires.
Elle nous a livré sa recette de la confiture pommes-noisettes. Une petite recette facile à réaliser et un régal sur du pain ou des crêpes.
De notre correspondante Nadia Mouchot
La confiture pommes-noisettes
Faites une confiture de pommes classique avec 5 kg de pommes et 4 kg de sucre. Quand la confiture est cuite, ajouter les noisettes préalablement caramélisées.