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Le domaine Pelletier va faire de belles vendanges en biodynamie

Après le travail dans les vignes et sous la chaleur, place à la convivialité;

C’est le seul vignoble élevé en biodynamie du département. Le domaine Pelletier de Coiffy-le-Haut enregistre des rendements supérieurs aux dernières années. Seule la chaleur contraint à s’organiser différemment.

«On n’a pas l’habitude de faire des journées en continu. C’est difficile pour tous. Mais il fait tellement chaud que l’on est obligé de commencer à 7 h et on vendange jusqu’à 13 h maximum», explique Pierre Pelletier du domaine éponyme de Coiffy-le-Haut.

Les vendangeurs profitent de cette organisation particulière pour faire du repas de midi un moment de convivialité avec chants et musique.

Les chaleurs importantes et exceptionnelles de ces derniers jours ont un peu précipité les vendanges qui auraient dû être lancées bien plus tard. «Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai regardé la nature évoluer très rapidement ces derniers jours. Il ne faisait plus de doute qu’il fallait que l’on avance la date des vendanges», ajoute Florence Pelletier.

Le domaine Pelletier va reconstituer ses stocks

La méthode champenoise a été vendangée dès vendredi 8 septembre alors que le degré d’alcool naturel n’était pas encore très élevé, à 11,5° pour l’auxerrois et 10° pour les chardonnay. L’acidité était encore satisfaisante pour la méthode champenoise.

Florence et Pierre Pelletier pensaient marquer une pause avant d’attaquer les vendanges pour le vin tranquille. Il n’en sera rien. Les raisins mûrissent vite. Et l’évolution météo n’augure rien de bon. «On sait qu’il y a trois jours de pluie prévue la semaine prochaine et ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’état sanitaire de la vigne. Pour l’instant c’est magnifique. On a eu juste quelques foyers d’oïdium», commente Pierre Pelletier.

Comme ailleurs, les grappes sont nombreuses mais, et surtout, elles sont bien chargées. «Je pense que l’on devrait atteindre au moins 38 hectolitres par hectare, c’est très bien en biodynamie», fait remarquer Pierre Pelletier qui a déjà enregistré des rendements deux fois inférieurs à ceux de cette année.

Ph. L.

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