Le syndicat viticole et ses bouilleurs : une tradition vivace

Avec une vingtaine d’adhérents, deux alambics, du matériel, les bouilleurs de cru se mobilisent pour la sauvegarde d’une tradition et sa promotion.

C’est une tradition ancestrale, perpétuée dans de nombreux villages haut-marnais. Ils distillent l’eau-de-vie, “la goutte” comme la bonne humeur ! Une petite dizaine de personnes ont fait le déplacement vendredi 10 novembre, à la salle de la mairie, afin de faire le point sur la vie du syndicat présidé depuis dix ans par Jean-Paul Perrot, accompagné de Josette Thirion, au secrétariat, et de Jean-Pierre Pinthon, à la trésorerie. Localement, le syndicat compte 20 adhérents sachant que l’arrivée d’un nouvel adhérent a été saluée. Le trésorier, Jean-Pierre Pinthon, a encaissé les différentes participations de chaque présent. La cotisation annuelle de 10 € demeure dans un esprit solidaire, distillation ou non réalisée au bain-marie et pour le second alambic à feu direct tout comme la possible location du pressoir et l’utilisation de l’enfonce pieux. Deux locations du pressoir ont été enregistrées durant la saison. Le rapport financier, légèrement excédentaire, a été adopté à l’unanimité.

« Quatre journées de distillation ont eu lieu durant la campagne passée en raison essentiellement du manque de fruits », spécifiait le président qui remerciait le propriétaire du local pour sa location gracieuse des lieux.

« Nous sommes bien installés dans un local privé, le matériel est en bon état », a souligné Jean-Paul Perrot qui a fait part des modifications possibles à venir au 1^er janvier 2024.

Les droits d’accise seraient à payer aux impôts et non plus aux douanes et une possible exonération de ces droits est avancée dans la limite de 50 litres d’alcool pur si la loi de finances 2024 le permet.

Le congrès national 2024 se tiendra en Charente-Maritime et celui de 2025 en Haute-Saône, à Gray.

Le président a indiqué également les dates d’ouverture nationales de cette saison, du 1^er septembre au 31 juillet 2024, de 7 h à 18 h. Chacun s’adapte et le local de Cohons est pour le moment vidangé mais peut être rapidement remis en route en cas de besoin.