La marche, un allié de la bonne forme

Entre réduction du stress et du diabète, mais aussi renforcement des muscles et des os, la marche se présente comme un allié de la santé et du bien-être. L’association Chaumont Rando propose ainsi une « rando santé » chaque mardi après-midi.

Avec une réduction des risques cardiovasculaires, du diabète, de l’arthrose, de l’hypertension et du stress, mais aussi un renforcement des os et des muscles, une plus grande oxygénation du corps, ainsi qu’une amélioration du sommeil et de la production d’endorphines, la marche procure de nombreux bienfaits sur la santé et le bien-être. En plus, c’est une activité gratuite !

« J’ai du diabète, et mon médecin m’a dit que sans la marche, je serais à un stade supérieur », confie Chantal Damécourt-Duprey, trésorière de Chaumont Rando. Autre preuve que la marche participe à la bonne forme, un des plus anciens de l’association, un homme âgé de 85 ans, marche chaque semaine une centaine de kilomètres.

« La marche est une activité physique douce, mais malgré tout d’endurance et qui reste accessible à tout le monde », souligne Chantal Damécourt-Duprey. En effet, la marche s’adapte aux capacités de chacun, elle n’est pas traumatisante comme peut notamment l’être la course à pied.

Bienfaits de la nature

Ainsi, Chaumont Rando propose chaque mardi après-midi une « rando santé ». « L’activité est destinée à des personnes qui ont des problèmes de santé et qui veulent une activité douce et en pleine nature », précise Chantal Damécourt-Duprey. Certains des participants sont des personnes en rémission de cancer, qui se rétablissent après avoir eu un membre cassé ou qui veulent simplement reprendre une activité physique.

Myriam Aubry, thérapeute en ayurveda à Chaumont, est également persuadée des bienfaits de la marche. Elle conseille régulièrement aux personnes venant la voir de se balader. « L’être humain n’est pas fait pour rester statique, être en mouvement fait partie de la vie. »

La thérapeute insiste particulièrement sur le besoin d’être en immersion dans la nature. « On fait partie de la nature, mais, dans notre quotidien, on l’oublie trop souvent. Beaucoup de personnes habitent dans des milieux urbanisés et ont besoin de revenir à leur nature première. »

Seul ou en groupe

Pour les citadins haut-marnais n’ayant pas de véhicule pour s’aventurer dans la campagne ou en forêt, elle rappelle qu’un parc est tout aussi efficace.

Là où les violons des deux femmes sont moins accordés, c’est sur l’aspect collectif ou individuel de la marche. « Je conseille plus souvent d’aller marcher seul. Les personnes qui viennent me voir ont souvent besoin de se recentrer sur elles-mêmes. Toutefois, un groupe peut apporter une motivation », indique Myriam Aubry.

De son côté, Chantal Damécourt-Duprey apprécie : « Quand on randonne seul, on est plus attentif à la nature, mais ça peut être plus dangereux si l’on se blesse. En groupe, c’est plus convivial ». D’autant que quiétude et groupe ne sont pas incompatibles. « Quand on marche au-devant du groupe, on est plus tranquille et on voit les animaux. C’est souvent au milieu du groupe que ça discute », témoigne Chantal Damécourt-Duprey.

Par ailleurs, Myriam Aubry conseille d’enlever les écouteurs pour limiter les bruits artificiels et prêter l’oreille au chant des oiseaux ou au bruit de ses pas qui foulent la végétation au sol. « Ça permet de se reconnecter. En ayurveda, on parle d’ancrage. »

Julia Guinamard

j.guinamard@jhm.fr