La Foire gastronomique a tenu ses promesses

L’assemblée générale de l’association Foires et Salons qui organise la Foire gastronomique a présenté un bilan encourageant avec un public qui a répondu présent. Reste à faire venir davantage de producteurs locaux qui font encore défaut.

Le petit groupe solide qui organise la Foire gastronomique s’est retrouvé samedi 15 octobre à l’hôtel de Ville pour tenir l’assemblée générale de l’association Foires et Salons.

L’occasion de dresser un bilan de la troisième édition marquée par le retour après deux années d’absence à cause de la crise sanitaire. Officiellement, 5 459 personnes sont venus visiter la foire pendant les trois jours, du 4 au 6 juin. Une belle fréquentation qui laisse augurer de belles éditions à venir. Désormais, la foire a trouvé son public, mais elle a surtout montré son sérieux.

Lors du bilan, il a été relevé des points à améliorer comme la faiblesse de la sonorisation à l’extérieur ou l’horaire de fermeture trop tardif, à 22 h, selon les retours des exposants. Cette année, le centre Epide de Langres n’a pas pu être présent pour une aide précieuse à l’organisation et au bon déroulement. « Cela nous a fait défaut car il donne un sacré coup de main », a relevé Daniel Ribault.

Un chapiteau de restauration ?

« Notre point faible est comment manger sur la foire. Certains ont résolu cela en faisant appel à des groupes. On souhaitait partir sur autre chose, que ce soit les exposants qui proposent. On va finalement le prendre en charge avec David Daguzan et Daniel Ribault », a annoncé Christophe Minoux, président de l’association. Foires et Salons envisage de louer un chapiteau suffisamment vaste. C’est en tout cas à la réflexion.

Reste un point faible de cette Foire gastronomique, le très faible pourcentage de producteurs locaux. Pour David Daguzan, ces producteurs « sont toujours sollicités et ils sont connus de la clientèle locale. La foire, c’est aussi faire découvrir d’autres régions ». Daniel Ribault a lui regretté cette faiblesse. « Les producteurs du Made in Pays de Langres ne viennent pas et je le regrette. On est obligé de se tourner ailleurs. Si on veut cette foire, c’est pour mettre en avant nos producteurs », a-t-il fait remarquer. Gérard Renoux a également souhaité que cette foire « s’ouvre aux commerces langrois ». C’est une piste de réflexion de l’équipe d’organisation.

Côté finances, la foire a fait une recette de plus de 32 500 € cette année. En 2018, la recette était à peine de moitié, avec 15 500 €. Sans les subventions de la Ville, du Département et de la Région, la foire ne pourrait pas tenir un budget équilibré. Ainsi, Christophe Minoux a présenté un bilan déficitaire de 8 000 € sans les subventions attribuées.

Le soutien des collectivités a été souligné par l’association, qui peut se projeter sur une nouvelle édition sereinement.

Ph. L.