Yacas Groovy Band : « notre but est de faire bouger les gens !
Ambiance. Ils sont cinq musiciens, dont quatre collègues de l’école de musique du Pays du Der. Trois originaires de Haute-Marne, un de l’Aube, un de Meurthe-et-Moselle. Le quintette compose le Yacas Groovy Band. Yacas pour Yoan, Anatole, Carl, Arnaud et Sylvain. Yoan Wagner, au soubassophone (professeur de trombone et tuba), Anatole Jeanson à la trompette, Carl Lelonge au trombone (qu’il enseigne à Nancy), Arnaud Leseur au saxophone (il est professeur de clarinette également) et Sylvain Denis à la batterie.
Le groupe, spécialisé depuis sa création fin 2018 dans les reprises de chansons connues des années 80 à aujourd’hui, se distingue par une interprétation toujours très festive des morceaux. « À l’époque, on en parlait entre nous, on avait beaucoup de demande pour intervenir sur des animations en tant que fanfare, c’est comme ça qu’on s’est lancés », indique Anatole.
Presque quatre ans après, le groupe de copains tourne toujours sur différentes animations. « Cette année, c’est vrai, on est beaucoup en Haute-Marne mais nous jouons aussi dans d’autres départements », poursuit Anatole. À son actif, le Marathon du Der, où les musiciens ont encore assuré, cette année, l’ambiance à mi-parcours, des fêtes de villages et des marchés. Suivi par Arts Vivants 52, le Yacas Groovy Band jouait vendredi 15 juillet au marché de Joinville, sera ce samedi 16 à celui de Saint-Dizier, et dimanche 17 celui de Chaumont. Il jouera aussi ce samedi soir à Saint-Dizier sur la terrasse de l’Écluse. « L’idée, c’est de faire vivre un peu les marchés », reprend Anatole.
Le groupe sera de nouveau en vue en août, notamment à Chaource (Aube, le 18) puis le 30 septembre à Dommartin-le-Saint-Père. D’autres dates devraient être calées d’ici là. Avec toujours du monde pour chanter avec le groupe. Populaire, l’ensemble n’hésite pas à jouer la chanson du moment à la radio, avec toujours pour but de « faire bouger les gens », en concert comme sur les marchés. « C’est vraiment le but d’un groupe de faire tout qu’on lui demande. Souvent, les gens n’ont pas trop de mal à participer. Même les marathoniens qui passent font un petit signe du pouce, il y a toujours un petit geste pour dire « merci c’est sympa ». Idem pour les commerçants, quand on se produit sur un marché, on essaye de jouer avec eux, près de leur stand, parfois des tubes qu’ils choisissent. »
N. F.