Ya-Ourt veut continuer à faire monter la sauce
Chanteur au planning de concerts chargé, Ya-Ourt a été retenu pour bénéficier durant deux ans des aides du Dsar, un dispositif régional pour les artistes. Voici quelques jours, Karim de son vrai prénom était en résidence d’artistes à l’Epicerie à Langres.
Faisant partie des cinq artistes ou groupes retenus par le dispositif de soutien aux artistes régionaux (Dsar), Ya-Ourt, de son vrai nom Karim Billon, va bénéficier jusqu’en 2015 d’un soutien artistique mais aussi administratif afin de progresser dans son activité d’artiste.
Seul Haut-Marnais choisi pour la période 2013-2015, Ya-Ourt va bénéficier tout au long de ces deux années d’ateliers comme ce fut le cas jeudi 7 et vendredi 8 novembre lors de sa résidence d’artiste dans la petite salle de l’Epicerie à Langres où il a travaillé avec Franco Mannara. Ce dernier, touche-à-tout dans le domaine musical, a pu apporter son expertise à Ya-Ourt et faire une évaluation du travail du jeune artiste.
Enrichissant pour tout le monde
Avant de débuter son travail avec Karim, Franco Mannara lui a demandé d’effectuer une prestation d’une demi-heure micro en main et dans les conditions du réel «afin de pouvoir juger de ce qu’il fait et ainsi mieux appréhender ce qui peut être améliorer». L’objectif de ces séances de travail portait non seulement sur le chant ou la voix mais aussi sur la présence scénique et la respiration. Différents outils qu’il convient de maîtriser lorsqu’on souhaite se produire devant un public.
Cet atelier, outre son aspect artistique et technique fut l’occasion d’échanger sur leur passion commune pour la musique. «J’aime transmettre et faire partager mon expérience. De mon côté, venir à la rencontre de jeunes artistes permet bien souvent de découvrir des chanteurs ou musiciens aux parcours souvent différents», explique Franco Mannara.
De son côté, Karim Billon a profité de ces deux jours pour retrouver ses quartiers langrois et travailler en vue de ses prochaines prestations un peu partout en France. Il espère que les prochaines séances de travail dans le cadre du Dsar lui seront profitables et que les deux années à venir lui permettront de franchir une nouvelle étape.
P. G.