Volontés politiques réaffirmées dans un « petit » conseil municipal
L’ordre du jour du conseil municipal de jeudi 16 novembre a été de nouveau bref, et sans délibération faisant débat. Le vote d’une convention de partenariat « éco-pâturage » a été l’opportunité de se féliciter de la présence du lycée agricole.
« Nous étions 200 – 200 seulement ». Avant que l’assemblée municipale se penche sur l’ordre du jour, jeudi 16 novembre, le maire de Chaumont a tenu à revenir sur la manifestation locale contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre, à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Salut au nombre, relativisation de celui-ci, et Christine Guillemy a dit qu’à la place de la défense des droits des Palestiniens, le Hamas était, le 7 octobre, animé par la haine des Juifs et la volonté d’anéantir Israël.
Politique verte
Parmi les délibérations étudiées, il en était une à laquelle la Ville tenait : la signature d’une convention de partenariat « éco-pâturage » avec le lycée agricole Edgard Pisani, parce qu’elle concrétisait l’engagement « responsable » de Chaumont vis-à-vis de l’environnement. Et parce qu’elle lui fournissait « l’occasion de mettre en valeur le beau travail (l’établissement) sur la génétique animale », selon les termes du maire. « Cette convention porte sur deux sites propriétés de la Ville, et définit les conditions de leur mise à disposition au lycée Pisani ». C’est l’adjoint à l’Environnement Pierre Etienne qui a détaillé les termes de la délibération proposée, qui porte sur plus de huit hectares, partagés entre une parcelle « du côté des Lavières » « près de la piste d’aéromodélisme » (6,75 ha) et avenue Pierre Burello (1,57 ha) « à l’arrière de la résidence Jacques Weil ».
« Nous souhaitons dire que la préservation du patrimoine est compatible avec (la préoccupation du) développement durable ». Cette réaffirmation de deux volontés politiques conjointes a été la conclusion de l’élu Pierre Etienne au sujet de la proposition d’acter la définition des zones d’accélération des énergies renouvelables, qui, au regard du tempo imposé par l’Etat avait obligé à lancer une concertation du public d’une semaine pour que Chaumont puisse rendre sa copie à l’Agglo d’ici à la fin de l’année. Occasion de pointer que ladite concertation a recueilli cinq avis, quand, jeudi, 130 personnes avaient voté en ligne pour leurs nominés préférés des Trophées sportifs dans le cadre du nouveau « prix du public » – les noms des vainqueurs seront proclamés vendredi 24 novembre. En tout état de cause, c’est au conseil d’Agglo de mi-décembre que chaque commune connaîtra les choix de sa voisine – autrement dit, la Ville de Chaumont qui a pour sa part refusé de prévoir un seul morceau de terrain pour l’éolien, pourra savoir si d’autres peuvent tout de même l’impacter (questions de co-visibilité, NDLR). Toutefois, c’est l’Etat qui, le dernier, fera un « retour » au printemps 2024.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr
De la forêt au stationnement en ville
« On constate un dépérissement de plus en plus marqué des arbres avec les périodes de sécheresse ». Aussi, « l’ensemble des parcelles » de la forêt de Chaumont-Brottes fera l’objet de travaux de l’ONF. Il s’agira de « coupes d’assainissement », a poursuivi l’adjoint à l’Environnement Pierre Etienne. Dans le même temps, « le Département demande à sécuriser les bords des routes », et l’élu de citer l’exemple parlant de la route de Treix, « axe qui sera coupé au moins une semaine » conséquemment. Pour le coup, ce sont des coupes rases qui sont prévues sur une profondeur de 15 à 20 mètres « au lieu d’y revenir chaque année ».
C’est toujours l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) qui traitera les « forfaits post-stationnement » (FPS) – en clair, les PV à 25 € depuis 2021. En 2022, l’ANTAI a traité 3702 équivalant à une recette de 75 275 € contre 4851 en 2021. Des nombres qui s’étaient naturellement effondré en 2020 pour cause de confinement Covid et de décision rendre le stationnement gratuit de mars à fin août. En 2023, les recettes des FPS s’établissent à 66 192 €, sachant que l’entretien des parkings coûte « six à sept fois » cette somme à la Ville.