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Le Chaumontais Patrik Indra à l'attaque

Les volleyeurs de Chaumont un peu plus dans le dur actuellement

Le Chaumontais Patrik Indra à l'attaque
Patrik Indra n’a pas connu la même efficacité 
que lors de ses sorties précédentes. (Photo : P. Merle)

Eliminé en coupe d’Europe mercredi dernier et dominés par Toulouse, samedi 19 novembre (3-2), le Chaumont VB 52 Haute-Marne connaît actuellement un peu plus de difficultés dans le jeu. Une période que les Cévébistes doivent faire durer le moins longtemps possible.

Les lendemains d’Europe sont difficiles pour les clubs français ! Le Chaumont VB 52 Haute-Marne n’est ainsi pas le seul à avoir déjouer lors de cette 9e journée de championnat, avec son revers enregistré à Toulouse (3-2), samedi 19 novembre. Tours, Montpellier et Sète également sollicités par les compétitions continentales en milieu de semaine dernière, ont connu eux aussi la défaite, notamment les Tourangeaux punis chez leurs voisins poitevins (3-0), laissant finalement aux Cévébistes creuser l’écart au classement d’une petite longueur supplémentaire.

Mais si parfois, le malheur des uns fait le bonheur des autres dans le sport, pour les Haut-Marnais, la “consolation” tourangelle de samedi soir ne suffisait pas vraiment à redonner le sourire à des joueurs frustrés et déçus de n’avoir pas réussi à renverser complètement la situation. « C’est le lot de toutes les équipes », faisait cependant remarquer l’entraîneur du CVB 52, Silvano Prandi, « Tout le monde connaît des “creux” dans la saison où l’on joue mal. C’est notre cas actuellement et ça correspond d’ailleurs assez avec la période plus difficile que nous avions connue également l’an passée. »

On pensait cependant les Chaumontais à l’abri de ce genre de déconvenue avec son effectif “XXL” que beaucoup lui envient et qui lui a, déjà cette saison, permis de se sortir de quelques situations difficiles. Face à un adversaire en mal de victoires comme Toulouse (quatre défaites consécutives avant la réception de Chaumont), le revers paraissait largement évitable. « Mais Toulouse est une équipe qui joue très bien », rappelait avant même le coup d’envoi le coach-adjoint, Antonello Andriani. « Elle connaît juste trop de périodes de doutes durant ses matches, qui l’empêchent d’aller au bout de ses idées. »

Le CVB cale dans la cinquième manche

C’était d’ailleurs le scénario qui semblait se dessiner lorsque, menés deux sets à zéro (25-20, 26-24), le CVB 52 a remis les pendules à l’heure (15-25, 19-25). Mais c’était sans compter sur l’abnégation des Toulousains et ses joueurs de valeur comme le jeune et prometteur Antoine Pothron ou son pointu brésilien Daniel Cagliari, ainsi que son duo de centraux “Sene/Kartev” toujours prêts à dégainer.

En y ajoutant un public très fourni dans le Palais des sports et constamment derrière son équipe, les Spacer’s pouvaient viser la lune : ce qu’ils ont fait dans un “tie-break” magnifiquement géré, durant lequel ils ont retrouvé au bon moment, des failles dans le secteur de la réception adverse (15-13).

Car c’est certainement dans ce domaine que les Chaumontais ont payé leur fragilité du moment. Déjà très à la peine contre Belchatow, Raphaël Corre et ses coéquipiers ont de nouveau fléchi sur leur base arrière, face à de bons serveurs certes, mais pas forcément de la même qualité que les Polonais pourtant.

Une faiblesse que les Cévébistes ont souvent réussi à masquer cette saison par une bonne qualité de service en réponse et du réalisme en contre-attaque. Cette fois, la mayonnaise n’a pas pris de la même façon et l’entrée en jeu de Nathan Wounembaina, salvatrice un temps, n’a finalement pas suffi à gommer totalement les errances haut- marnaises dans le “tie-break”.

L’heure n’est pas pour autant à une remise en cause. Le CVB 52, toujours leader, va désormais retomber dans un rythme de matches hebdomadaires, plus aisé à gérer dans la préparation, au sein d’un championnat où l’équipe a toujours pris des points à chacune de ses sorties : il y a pire comme situation avant d’accueillir Sète à Palestra, samedi prochain.

Laurent Génin

Le jeu et les joueurs : la belle entrée de Nathan Wounembaina

Jan Galabov (6 att. sur 13, 2 cont., 0 ser., 3 fautes dir.) : Le Tchèque a beaucoup souffert en première partie de rencontre, en réception notamment, où il a eu du mal à tenir les gros serveurs adverses.
Ses quelques éclairs au filet, en compensation, n’ont pas suffi.
Michael Marshman (0 att. sur 2, 1 cont., 0 ser., 2 fautes dir.) : L’Américain n’a jamais réellement trouvé ses marques en début de rencontre.
Raphaël Corre (1 att. sur 2, 2 cont., 1 ser., 1 faute dir.) : Le capitaine chaumontais a énormément peiné lors des deux premiers sets, sans inspiration et vite agacé. Il s’est repris par la suite, avec une réception plus stable et plus d’idées, mais sans réaliser une grosse prestation.
Adrian Aciobanitei (15 att. sur 33, 2 cont., 1 ser., 5 fautes dir.) : Le Roumain a énormément souffert en réception, avant de retrouver un peu plus de stabilité. En revanche, très sollicité à l’attaque, il est monté en puissance au fil des sets, mais est parti de loin.
Patrik Indra (12 att. sur 27, 2 cont., 1 ser., 9 fautes dir.) : Le Tchèque s’est montré trop peu efficace tout au long du match, y compris dans les moments importants. En plus de s’être fait beaucoup bloqué, il a commis de nombreuses fautes directes : trop de déchet pour aider ses coéquipiers samedi.
Patrick Gasman (14 att. sur 18, 2 cont., 0 ser., 4 fautes dir.) : L’Américain s’est montré d’abord un peu hésitant, avant de retrouver ensuite son réalisme habituel. C’est dommage que plusieurs de ses services revenus dans la moitié de terrain chaumontaise n’aient pas été ensuite concrétisés par des points par ses coéquipiers.
Thales Hoss (libéro) : Comme contre Belchatow, le  Brésilien a tenté de prendre un peu plus de place dès lors que ses camarades de la ligne arrière montraient des signes évidents de souffrance en réception. Très mobile en défense, il a tenté de redonner un peu d’énergie à l’équipe.
HOMME DU MATCH : Nathan Wounembaina (6 att. sur 9, 0 cont., 2 ser., 2 fautes dir.) : Son entrée en jeu a changé la physionomie du match. Il a offert beaucoup plus de stabilité en réception et a su mettre en danger la réception adverse par ses services variés et efficaces. Dommage qu’il ait “zippé” ce dernier ballon sur la balle de match toulousaine.
Pierre Tolédo (0 att. sur 3, 1 cont., 1 ser., 1 faute dir.) : Son premier ballon sur un contre gagnant était prometteur, mais la suite, notamment offensivement, ne fut pas à la hauteur des attentes.
Cédric Da Silva : Fidèle à lui-même, le passeur cévébiste a tenté de trouver d’autres solutions dans le jeu lors de ses apparitions, mais la tâche était difficile.

Le fait du match : le CVB 52 n’aime pas le cinquième set

C’est la troisième fois, cette saison, que le Chaumont VB 52 Haute-Marne dispute un cinquième set. Et quel que soit le scénario, les Cévébistes, jusquà maintenant, n’ont jamais trouvé la clé pour remporter cette manche décisive, malgré plusieurs scénarios. Après avoir remporté les deux premiers sets face à Tourcoing, le CVB 52 avait ainsi perdu les trois suivants. Et devant Belchatow au match aller comme à Toulouse d’ailleurs, malgré la force de caractère démontrée pour remonter la perte des deux manches initiales, les hommes de Silvano Prandi n’ont pas réussi à conclure l’affaire favorablement.

L’adversaire

Antoine Pothron (réceptionneur/attaquant de Toulouse) : « On savait que cette équipe de Chaumont venait de connaître l’élimination en coupe d’Europe trois jours plus tôt, et on voulait absolument bien entrer dans notre match pour tenter de les laisser tout de suite dans leur mauvaise situation du moment. Je pense que l’on a bien réussi notre coup. Mais cette équipe possède des atouts importants. On l’a vu avec leur réaction dans les troisième et quatrième sets, quand ils ont commencé à trouver leurs marques au service, on a souffert. Mais on n’a rien lâché ! C’est génial d’obtenir cette victoire face à un “gros” du championnat. Dans notre calendrier actuel, difficile avec tous les “ténors” comme adversaires (successivement Saint-Nazaire, Narbonne, Tours, Montpellier, Chaumont et Nantes), il était essentiel qu’on parvienne à faire tomber l’un d’eux. Cela va devenir un peu notre match référence. Quant à moi, je m’éclate au sein d’une équipe où l’on m’offre de nouvelles responsabilités. Je ne suis qu’au début de ma carrière et j’ai encore plein de choses à apprendre pour progresser. Toulouse est le club idéal pour cela. »

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