Volley : Les supporters du CVB 52 comme à la maison à Palestra
C’est à gorges déployées que les deux clubs de supporters du Chaumont VB 52 Haute-Marne ont investi Palestra depuis le début de saison. Les Fanatic’s et La jeunesse chaumontaise ont déjà trouvé leurs places.
Si Palestra doit offrir de nouvelles perspectives sportives au Chaumont VB 52 Haute-Marne, chez les deux clubs de supporters officiels chaumontais (les Fanatic’s et La jeunesse chaumontaise), l’avis est également unanime : « Pour nous, la nouvelle salle est également un outil incroyable. On s’y retrouve complètement et les possibilités d’animation sont multiples. A nous de trouver nos marques et d’entraîner le public derrière nous ! »
Et à en croire la belle ambiance qui a accompagné la victoire des Cévébistes face à Montpellier (3-2), lors de la dernière prestation des hommes de Silvano Prandi à domicile le 30 octobre dernier, les choses se mettent en place. Un peu à l’image de l’équipe haut-marnaise qui n’a pas tardé à prendre possession des lieux (aucune défaite sur les quatre matches officiels déjà disputés depuis le début de saison), ses supporters, eux aussi, se sentent de plus en plus à l’aise à leurs postes.
Car déjà, les deux “kops” chaumontais ont défini leur position dans les gradins de Palestra, de façon quasi stratégique. « Après plusieurs réunions et discussions avec le Président Bruno Soirfeck durant l’été, en amont de la saison, pour entrevoir notre organisation au sein du nouveau gymnase, nous avons pu choisir nos places », assurent ainsi les deux associations. « Nous sommes particulièrement satisfaits, précise ainsi Rémi Dupuis, l’un des meneurs de La jeunesse. On se retrouve juste derrière le banc des joueurs. Cela nous permet de communiquer avec les remplaçants, de leur insuffler un peu d’énergie si besoin. Et lorsque ce sont les adversaires qui se retrouvent à nos côtés, on peut toujours jouer également notre rôle de déstabilisateurs. »
En face, dans la diagonale, dans l’autre tribune, les Fanatic’s, eux, sont également aux anges. « Il y a un côté pratique, avec la buvette dont nous avons la charge pas loin de nous, explique Sandrine Thèvenot, la présidente. Et puis dans cet agencement, il existe aussi une meilleure coordonation entre les supporters, afin de se répondre d’une tribune à l’autre et de faire vibrer la salle dans son intégralité. »
Une logistique provisoire
Pas de nostalgie exagérée donc envers la salle Jean-Masson « que l’on a adorée et qui a contribué à construire notre réputation de meilleur public de France, rappelle encore Rémi Dupuis. Mais Palestra est dimensionné pour que nous puissions rassembler encore plus d’adhérents, même si, par la force des choses avec un nombre de places en augmentation, un nouveau public est arrivé, que nous devons tenter d’apprivoiser alors que celui-ci nous découvre. » « En plus, avec la période Covid et le huis clos qui a complètement nui à la présence de spectateurs l’an passé, la séparation avec Jean-Masson s’est faite un peu moins douloureusement », appuie Sandrine Thèvenot.
Sur le terrain, si les joueurs assurent recevoir pleinement l’énergie transmis par leurs supporters à Palestra, ces derniers se doutent bien que des résultats de l’équipe dépendra en grande partie l’affluence dans les gradins. « L’ambiance contre Montpellier a montré que l’atmosphère de Jean-Masson ne se perdra pas », espère ainsi la présidente des Fanatic’s. Même si quelques problèmes logistiques restent à régler définitivement du côté de La jeunesse. « Pour le moment, on stocke notre matériel dans un local de Palestra, illustre Rémi Dupuis, et une barrière de sécurité sert de support à notre tambour et nos écussons. C’est une solution provisoire pour l’instant. » Le club a également négocié des tarifs adaptés pour les membres de ses deux clubs de supporters, afin de favoriser la fidélité de tous. « A Chaumont, les speakers savent qu’ils n’ont pas besoin de s’égosiller pour faire monter l’ambiance, ajoute encore le meneur de La jeunesse. On l’a vu durant la Supercoupe : son speaker officiel, sa sono incessante et ses “jingles” réguliers n’ont pas vraiment leur place chez nous. »
« Mais à Palestra, de belles choses sont en cours », assurent encore les deux associations de concert. A Chaumont, les chants ne sont pas près de s’arrêter.
Laurent Génin