N2 : la dernière chance pour la réserve du CVB ?
La réserve cévébiste, dernière, avec seulement deux petits points, à deux rencontres de la mi-saison, abat l’une de ses dernières cartes, à Jean-Masson, contre un adversaire direct pour le maintien, Saint-Maur (15 h). Des Parisiens, classés juste devant les Haut-Marnais (sept points, comme Besançon), et qui restent sur un succès contre Sucy (3-1) et une défaite au “tie-break” chez le leader incontesté de la poule, Vincennes… Pas forcément de bon augure pour des hommes de Stefano Mascia qui n’ont repris le chemin de l’entraînement que ce jeudi.
Le technicien italien, souvent pris par ses obligations avec les professionnels, ne peut pas faire des miracles les dimanches, tout comme son adjoint, Lucas Porcher, plus présent au quotidien, dans un effectif rajeuni et moins fort, après les départs de “cadres” à l’intersaison. « Je ne me soucie pas des adversaires, de leur classement. On doit aborder les matches pour les gagner. Certes, Saint-Maur a réussi plus de bonnes performances que nous, mais nous ne sommes pas encore largués », estime le capitaine, Maxime Leseur, revenu cette année apporter son expérience et ses qualités à la réserve.
Une mauvaise spirale à inverser
Avant les vacances, contre Maizières (0-3), « la défaite était logique. Nos adversaires ont dominé physiquement, avec beaucoup de joueurs à deux mètres. De notre côté, on manque de hauteur et d’impact. Plus globalement, je pense que l’on aurait pu ramener un ou deux sets en plus, mais nos revers sont logiques. On a pu gagner à Besançon, car les Franc-Comtois ont multiplié les fautes. A nous de bien repartir en janvier, de gagner pour retrouver de la confiance et cela passe par l’implication de tout le monde », enchaîne le réceptionneur-attaquant, fidèle du club. Le souci est que la spirale négative s’est installée avec les mauvais résultats, des têtes parfois baissées et la blessure grave d’Alexandre Hoarau, le seul élément capable de faire beaucoup de points dans un match. « Nous jouons avec nos moyens qui sont limités et je trouve cela positif que des jeunes (Alix Chrétiennot, Constant Houillons, Artur Vlasov) aient du temps de jeu. Nous sommes à cinq points du dixième, c’est mal engagé, mais nous ne devons pas faire des calculs », poursuit celui qui avait décidé de prendre du recul avec le volley pour des raisons personnelles et professionnelles.
« Je n’ai jamais eu un niveau fantastique de N2, même si cela aurait été mieux si c’était arrivé il y a douze ans. C’est un niveau qui est assez fort et on voit bien que les petites différences se font avec la majorité des équipes. Pour inverser la tendance, il faut avant tout faire moins de fautes », conclut Maxime Leseur, qui reste positif, avec trois réceptions à venir salle Jean-Masson en février. L’espoir fait vivre.
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr