Vœux : le député Christophe Bentz fait efficace
Le député de la 1ère circonscription Christophe Bentz a su emballer la cérémonie de ses vœux en cinq-sept et les 300 personnes qui avaient rejoint la salle Urbatus de Saints-Geosmes, vendredi 26 janvier.
Une cérémonie de vœux qui se découpe en trois temps, sans qu’il ne s’en glisse un qui soit mort : retour en vidéo sur son bilan, quelques mots qui tiennent sur un quartier de papier, et un pot, le député RN Christophe Bentz a plié efficacement un exercice souvent fastidieux, vendredi 26 janvier. La Marseillaise chantée par les 300 personnes qui avaient convergé vers la salle Urbatus de Saints-Geosmes, toutes debout, avant des applaudissements nourris, le format des vœux de Christophe Bentz a été efficace.
Dans le top 10 des plus actifs
En images, le député dans l’Hémicycle fustigeant le recours récurrent au 49.3, « la peur » que le gouvernement nourrirait vis-à-vis des Français, le déni de démocratie, une inique réforme des retraites… Puis le député dans nos campagnes qui « ne doivent pas devenir la poubelle des bobos urbains », où les maires sont fondés à conserver des compétences appelées à être transférées aux intercommunalités – à l’exemple de la gestion de l’eau. Avant le député et demain : haro sur la « déconnexion » d’Emmanuel Macron, vive la famille, vite, enclencher l’impérative remontée du pouvoir d’achat. Enfin, le député et son ulcération première : pour refonder l’offre de soins, la « décision incompréhensible de l’ARS Grand Est (…) en concertation avec trois maires » et puis c’est tout, quand 249 autres n’ont pas eu leur mot à dire. Pour sa part, il soutient le scénario Rolampont. Christophe Bentz fait valoir son bilan, il a mouillé la chemise, et il a d’ailleurs décroché la place de 6e député « le plus actif » sur les 577 que compte l’Assemblée.
« Je viens à votre rencontre »
« Je viens à votre rencontre ». Sans chichi, « en porte-à-porte » et le compteur de ses visites à domicile impromptues chauffe – sans parler des rendez-vous avec les maires (il a déjà visité un tiers des communes de sa circo’, il continue).
Vendredi, alors que nombre d’agriculteurs ne décolèrent pas, Christophe Bentz leur dit son soutien et demande que la salle applaudisse.
« Oui, je suis un législateur, mais je veux surtout rapprocher « le haut et le bas ». Alors, certes, en étant « dans l’opposition », ses propositions à l’Assemblée sont contrariées, c’est le jeu. Reste qu’il sent « une véritable bascule » aujourd’hui, réplique d’une aspiration au changement. L’heure est grave, en somme, « on va dans le mur et on accélère ». Pour sa part, il est convaincu qu’ « un député à Paris est inutile s’il n’a pas de contact avec le terrain ». Maintenant, il est urgent de « réparer le lien des Français avec les politiques ». Et ça passera en changeant les seconds.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr