Vivre ses propres mensonges
Signé Olivier Baroux, “Menteur” suit le quotidien bouleversé d’un haut responsable dans une entreprise aéronautique, confronté à ses propres mensonges. Dans ce qui est une malédiction punitive, il va devoir trouver le moyen, non moins difficile, de s’en sortir. Soit, un savant apprentissage de la vie. En salles depuis le 13 juillet.
Dans un vestige religieux, un présage… Recueillis au sein de leur lieu, des prêtres sont frappés par l’arrivée d’un fléau. Celui de la présence du plus grand menteur que la Terre ait connu et qu’ils doivent, à tout prix, retrouver… À Nice. Dans cette ville ensoleillée du sud de la France, un directeur d’une compagnie aéronautique, Jérôme (Tarek Boudali, invente son quotidien. Il ment à tout le monde : sa famille, ses amis, ses conquêtes amoureuses et ses collègues de travail. Et ce, aussi vite qu’il respire. Alors, un soir, quand un des membres de l’église le retrouve, il le confronte à ses fausses vérités. C’est le grand cauchemar pour lui. Que va-t-il faire ? Et surtout, quels vont être ses mensonges ?
Détaché de sa bande à Fifi, Tarek Boudali se campe, dans ce nouveau rôle, en parfait menteur. Ce qui constitue là un digne retour dans la comédie, monde dont il maîtrise tous les codes, où il y est drôle aussi. Son personnage devient le héros misérable de ses propres mensonges. En expert de Kung-Fu, en donateur d’un rein, en tombeur de toutes ces dames, en enfant maltraité… C’est d’abord une joie, oui, mais rapidement la tristesse la plus complète. Ce qui l’amène à devoir trouver une solution… auprès de son frère, Thibault (Artus), également victime de ses fausses vérités. Va-t-il donc y arriver ? Suspense !
Aldric Warnet