Vitesse et danger sur la rue Charles-Husson
Sécurité et danger. Les riverains de rue Charles-Husson, dans le quartier Val-des-Choux à Chaumont, observent avec effarement la vitesse des véhicules qui y passent. L’axe est pourtant limité à 50 km/h sans, manifestement, personne ne s’en soucie. Les habitants s’estiment parfois en danger.
Après les riverains de l’avenue Chagall et ceux de la rue du Prieuré, les habitants du quartier Val-des-Choux et plus précisément de la rue Charles-Husson font part de leur désarroi face à la dangerosité de l’endroit. En cause : la vitesse des automobilistes.
La rue Charles-Husson est celle qui part du rond-point de la Maladière pour aller en direction de Choignes. Elle mesure 600 mètres et se termine par le panneau de sortie de ville de Chaumont.
Janine et Jean Masoni habite cette rue depuis pile 50 ans. « C’était la pleine campagne » se rappellent-ils. Mais, depuis, l’axe a changé de statut à maintes reprises. D’abord, la ville est venue à lui avec la construction d’une zone pavillonnaire au bord du canal. Ensuite, il a changé de propriétaire en passant du Conseil départemental à la Ville sous l’ère Jean-Claude Daniel. Surtout, la limitation de vitesse n’a cessé de changer au gré des maires. Sous Cyril de Rouvre, elle était de 70 km/h et, depuis 3 ans, elle est de nouveau à 50 km/h. De quoi se perdre pour les automobilistes d’autant plus qu’elle n’est pas clairement indiquée.
Cette histoire fait de cette rue un lieu dangereux pour les riverains lorsqu’ils sortent, à pied ou en voiture, de leur maison ou de leur garage. Le couple Masoni raconte qu’une voiture avait déjà été contrôlée à 140 km/h. « Elles vont toutes de 80 à 120 km/h et, de toute façon, jamais à 50 km/h » dit-il. A cela s’ajoute que cette rue sert de délestage pour ceux qui veulent entrer dans Chaumont en évitant les feux tricolores. Jean Masoni ajoute aussi que « de plus en plus de poids lourds passent par là pour rejoindre Langres. Ils sont guidés par les GPS ».
Des solutions peu coûteuses
Pour assurer sa sécurité, l’homme emploie quelques astuces. Il n’entre sa voiture dans son garage qu’en reculant pour une sortie par l’avant et une meilleure visibilité.
Après avoir rappelés qu’ils paient leurs impôts à Chaumont et qu’à ce titre, les habitants du quartier méritent les mêmes aménagements qu’ailleurs, ils émettent des idées non onéreuses pour régler le problème. Ils évoquent la mise en place d’écluses à l’entrée et à la sortie de la rue et/ou de places de stationnement le long de la rue pour en diminuer la largeur et donc la vitesse. Pour eux, un radar indiquant la vitesse serait également le bienvenu.
Eviter le danger
Enfin, plus coûteux sans doute, Janine Masoni souhaiterait que soit régler le problème de l’accotement enherbé qui se révèle dangereux pour ceux qui y marchent. La mise en place d’un trottoir permettrait de sécuriser les allées et venues des riverains. Ces trottoirs permettraient également de réduire la largeur de la route.
Amusé et sans doute quelque peu désabusé, Jean Masoni termine en se rappelant qu’il a fallu 50 ans pour que le rond-point de la Maladière soit réalisé. Il est prêt à attendre autant de temps pour que les problèmes de la rue Charles Husson soient réglés…
Frédéric Thévenin
Retour sur la rue du Prieuré
Le 7 juillet dernier, la rédaction de jhm quotidien abordait le sujet épineux de la vitesse rue du Prieuré, dans le quartier Reclancourt. Une habitante apporte sa contribution au débat.
« Tout d’abord, tout ce qui est écrit est juste. J’habite devant les rehausseurs dont il est question et, effectivement, peu de conducteurs respectent la vitesse. Comme ils sont toujours pressés, le plus dramatique dans tout cela est que, pour échapper aux rehausseurs, ils passent sur les trottoirs de chaque côté de la route. A vive allure tant qu’à faire.
Quand vous sortez de votre garage ou même à pieds, la situation est hyper dangereuse sachant qu’en plus, ils ne ralentissent pas.
L’entreprise Colas a fait un excellent travail mais d’ici quelques temps, il n’y aura plus de petits cailloux sur les trottoirs et les rehausseurs sont déjà abîmés. Pourtant, les travaux de voiries coûtent chers et ce sont nos impôts.
De surcroît, depuis la création de nouvelle station de carburants Leclerc à la place du moulin Michaut, la circulation est devenue infernale dans cette rue du Prieuré. Dès 4 h du matin, les poids lourds empruntent cet axe. Il est donc impossible de laisser les fenêtres ouvertes la nuit en période de grosse chaleur, en été. Depuis peu quelques caravanes passent, elles viennent toutes de la station…
J’ai habité longtemps dans ce petit coin que j’adore et j’y suis revenue avec un immense plaisir, il y a quelques années mais seulement quand aucune voiture ne circule. Le bonheur, hélas, ne dure jamais très longtemps…
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