Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Viser le cinq sur cinq – L’édito de Christophe Bonnefoy

La première partie des Jeux avait fait craindre de sérieuses désillusions. Cette seconde moitié augure du meilleur. On parle là, bien sûr, des sports collectifs. N’est-ce d’ailleurs pas par équipes que les judokas nous ont fait vibrer il y a quelques jours ? D’accord, on ne combat pas en groupe sur les tatamis, mais tout de même. On aime se rappeler qu’un Haut-Marnais vient de rentrer en France avec l’or autour du cou et que c’est bien l’esprit collectif, justement, qui a porté nos champions sur le toit de l’Olympe.

Ces dernières heures, ce sont les jeux de ballon qui nous ont fait bondir, dans le bon sens du terme, de notre canapé. Des sports conjugués au féminin comme au masculin. Et avec les mains. Handball. Basket-ball. Volley-ball. Désolé pour les footballeurs, ils n’auront fait qu’un petit tour par Tokyo. Tout bêtement parce que les clubs, et les instances françaises, n’auront pas voulu qu’ils participent dignement à la fête, en privant la sélection nationale des meilleurs joueurs. Ceux qui auraient pu aller décrocher la Lune.

La Lune, c’est bien elle que viseront basketteuses et basketteurs. Handballeuses et handballeurs. Et volleyeurs. Tous sont en demi-finale. Tous ont renversé des montagnes. Particulièrement les volleyeurs, d’ailleurs, qui se sont offert le luxe de sortir les champions du monde polonais.

Une sacrée bouffée d’air frais, soit dit en passant, alors que nos athlètes – en individuel – rament, si l’on peut dire, dans les enceintes nippones. Renaud Lavillenie a joué de malchance et a dit adieu aux records et au titre. En tout cas pour cette fois. En décathlon, c’est aussi à cause d’un corps meurtri que Kevin Mayer se trouvait en grande difficulté hier, alors qu’il domine sa discipline depuis des années. Mais les Jeux ne sont pas encore finis…

Sur le même sujet...

édito
Secousses sociales – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Les tumultes qui secouent la scène internationale ne parviennent plus à couvrir les craquements de notre économie. Casino et Duralex, pour citer des noms emblématiques, luttent pour leur survie à(...)

édito
L’air étonné – L’édito de Christophe Bonnefoy
Edito

Il fut un temps où La France insoumise avait un potentiel pouvoir de séduction. Une époque où le côté Robin des Bois pouvait agir comme un aimant auprès des électeurs,(...)

édito
America is back – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Joe Biden veut aller vite. Trop de temps perdu dans les guérillas de politique intérieure. Des semaines et des semaines à faire attendre les Ukrainiens. Dans une démarche de compensation,(...)