Violent feu de cheminée : une famille sinistrée à Voisey
A Voisey, ce jeudi vers 0 h 30, un violent feu de cheminée s’est déclaré dans une habitation. Une forte mobilisation des sapeurs-pompiers a été nécessaire pour en venir à bout.
Jeudi 11 janvier vers 0 h 30, un violent feu de cheminée s’est déclaré dans la maison des époux Raisin, rue de la Maze à Voisey. Les pompiers de Bourbonne-les-Bains rapidement prévenus se sont rendus sur place.
Le sinistre a en partie détruit une chambre et gravement endommagé le système électrique de la maison. Pour en venir à bout, il a fallu les renforts des casernes de Fayl-Billot, Varennes, Anrosey ainsi que la grande échelle de Langres et l’appui du camion citerne de Montigny-le-Roi. Sous le commandement du lieutenant Gardet du SDIS Sud Haute-Marne, le feu a pu être maîtrisé, évitant ainsi l’embrasement du bâtiment.
Le père de famille fortement intoxiqué par les fumées
Le père de famille qui dormait dans la chambre envahie par les fumées a pu être réveillé et mis à l’abri par ses deux fils. Son épouse et leur petite fille qui dormaient dans une autre chambre ont pu rapidement quitter l’habitation.
Le chef de famille, fortement incommodé par les fumées toxiques a été transporté à l’hôpital de Langres où des soins lui ont été prodigués. Les trois chiens présents de la maison n’ont souffert d’aucune conséquence.
Le maire de la commune, Jany Garot, ainsi que sa première adjointe, Nelly Elsan, se sont rendus sur place. Ils ont pu rechercher un abri pour la nuit, le bâtiment étant provisoirement inhabitable. Les sinistrés sont actuellement relogés par des membres de leur famille dans une commune du Sud haut-marnais. La société d’assurances, prévenue, fera le nécessaire pour que les réparations et les conséquences financières du sinistre se règlent dans les meilleurs délais.
Les pompiers en quittant les lieux après deux heures d’intervention ont tenu à rappeler qu’en ces temps de froid intense, la prudence est recommandé afin d’éviter les feux de cheminée qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
De notre correspondant Michel Martin