Violences policières : hors contexte en Haute-Marne
« Nous avons déposé en septembre une proposition pour une enquête parlementaire sur les violences faites aux Gilets Jaunes », déclare André Bellon, président de l’Association « Pour une constituante ».
L’ancien député et président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale soutient : « Les violences policières ont été au cœur du problème, dans le sens où la réponse globale a été la violence par le bras armé du gouvernement : la police. Au lieu d’être dans la répression, il faut être dans le dialogue ». Par ailleurs, il apporte une précision de vocabulaire : « Il faudrait nommer les violences policières en violences d’Etat ».
Cette prise de position sur les violences policières surprend les trois maires haut-marnais. « Localement, je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu des violences policières. L’Arc de Triomphe, c’était une dégradation des Gilets Jaunes. La liberté oui, mais il y a un cadre », pointe Bertrand Ollivier, maire de Joinville.
Eric Kresel, maire de Ceffonds et président départemental de l’Association des maires ruraux de France, trouve même que ce point détourne le sujet de fond. « J’ai été surpris qu’il veuille revenir à la question de la violence. Pour moi, elle est hors champ sur la question prioritaire qui est de remettre du lien entre la population et la vie politique. »