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Violences conjugales faites aux femmes

La violence conjugale constitue un abus de pouvoir et de confiance. Elle entrave des relations basées sur l’égalité et le respect.

L’isolement, la honte, le poids des idées reçues, les sentiments de culpabilité et d’échec, plongent les victimes dans le silence, les empêchent d’agir et d’envisager une issue à la souffrance. En 2020, plus de 80 % des victimes au sein d’un couple sont des femmes. En 2021, 208 000 personnes ont été victimes de violences conjugales, dont 87 % de femmes.

Les peines encourues lors de violences conjugales sont au minimum de trois ans d’emprisonnement et 45 000 € ; au maximum de cinq ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 75 000 €.

L’exemple d’Elisa

Elisa (prénom modifié) vit avec son mari dans la banlieue parisienne. Celui-ci était son mentor dans le milieu du travail. Il était très jaloux, possessif. Il a commencé à y avoir des disputes entre le couple, il l’humiliait, elle était déjà marquée de violences physiques, psychologiques et des menaces à répétition. « J’ai fait l’erreur de pardonner la première gifle », a-t-elle dit lors d’un reportage. Après quelques mois de grossesse, les violences de son mari contre elle s’aggravent : de plus en plus de gifles, des disputes. Son compagnon commence à avoir beaucoup d’emprise sur elle. Mais la jeune femme lui pardonne à chaque fois et reste pour protégée leur petite-fille.  Il étrangle plusieurs fois Elisa, la menace : « Il nous menaçait avec un club de golf (…) J’ai cru que j’allais mourir avec ma fille ».

Lors de la nuit du 16 avril 2018, Gari (prénom modifié) tente d’étrangler sa femme devant leur petite fille de 2 ans. Elisa a confié : « Je savais qu’il n’hésiterait pas à me tuer, mais j’étais terrorisée pour ma fille ». Les voisins du couple interviennent et sauvent Elisa. Lors d’une menace de Gari contre sa fille, Elisa va porter plainte et Gari est placé en détention dix mois. Une fois libre, Gari continue de traquer Elisa et leur fille, toujours plus menaçant, il a même tenté d’avoir la garde de cet enfant. Aujourd’hui c’est une mère de famille qui lutte contre les violences conjugales.

Corélie Augendre et Célia Pilares

Elèves de 4e

Notre avis

Nous pensons que les violences conjugales sont trop présentes : environ 210 000 victimes dont 87 % sont des femmes en un an. Les peines encourues sont un peu légères car être victime de violences conjugales peut détruire une vie, la confiance en soi, un physique.  Nous avons choisi cette personne car elle montre un bon exemple d’une situation de violences conjugales : acceptation, la peur, déni, traumatisme…  Il existe plusieurs sortes d’histoire qui peuvent plus ou moins mal se terminer.

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