Violences conjugales : des maux et des photos

CULTURE. Vendredi 17 novembre, à 18 h 30, régnait au Petit Paris une ambiance différente de l’accoutumée. Pour la première fois, le bar associatif accueillait le vernissage d’une exposition intitulée « A coup de je t’aime ».

La Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) représentée par Séverine Lagnier a choisi le Petit Paris pour organiser le vernissage de l’exposition d’une jeune artiste photographe : Adélaïde Maurot. Le sujet de ses œuvres : « la violence conjugale ».

Adélaïde Maurot n’a que 27 ans, mais elle a déjà remporté un prix au dernier Festival d’Angoulême ou elle a concouru sur le thème de l’arborescence. Pour cette nouvelle création sur les violences faites aux femmes, elle explique avoir utilisé les réseaux sociaux pour rencontrer des femmes victimes de violences conjugales. Elle les a écoutées puis leur a proposé de se mettre en scène dans la gare désaffectée de Langres. Des photos parfois terrifiantes accompagnées de textes qui bousculent, émeuvent…

Cette exposition est visible jusqu’au 1er décembre sur les trois sites désignés ci-après : à la Maison de santé de Wassy, celle de Saint-Dizier-ville et celle du Vert-Bois. La photographe sera, le 27 novembre, à la Maison de santé de Saint-Dizier-ville et le 1er décembre à la Maison de santé du Vert-Bois.

Une partie des bénéfices de la vente des photos sera reversée au foyer SOS Femmes accueil. Pour échanger sur ce sujet avec Adelaïde Maurot, écrire à madamephotographie@outlook.fr