Villes moyennes : un ancien sous-préfet de retour
EVENEMENT. De nombreux élus participaient ce 28 septembre à la première journée des Rencontres des villes moyennes. Parmi eux, le premier adjoint de Cahors, dans le Lot, qui n’est autre que Jean-Luc Marx, sous-préfet de Saint-Dizier entre 1992 et 1994.
Près d’une douzaine de maires participaient ce 28 septembre à la première journée des Rencontres des villes moyennes organisées à Saint-Dizier. Le maire de Cahors ayant été empêché, c’est son premier adjoint Jean-Luc Marx qui le représentait. Un premier adjoint qui entretient un lien particulier avec la ville de Saint-Dizier. « Il y a trente ans, j’arrivais à Saint-Dizier et j’habitais le château. Mes avions c’était les Jaguar, mes emplois ceux de Case et Miko », a-t-il expliqué sur la scène du théâtre lors de la table ronde des maires. C’est que Jean-Luc Marx n’est autre que l’ancien sous-préfet de Saint-Dizier. Il a occupé ces fonctions de 1992 à 1994.
Hôte des Rencontres des villes moyennes en 2021, Cahors se devait d’être représentée un an plus tard à Saint-Dizier. Mais pour l’ancien haut fonctionnaire, ce voyage dans le nord de la Haute-Marne a encore plus de sens. « Choisir une ville moyenne comme Saint-Dizier pour ces Rencontres, c’est intéressant et révélateur », nous expliquait-il en fin de journée, visiblement impressionné par la transformation de la ville depuis son départ. « C’est rassurant et réconfortant de voir ce que peut faire une municipalité, quand on voit le travail qui a été mené ici. »
Comme les autres élus présents, Jean-Luc Marx constate que malgré leurs différences, les villes moyennes rencontrent les mêmes problématiques (lire aussi en page Département). « En fait la Haute-Marne et le Lot se ressemblent : ce sont des départements ruraux, peu densément peuplés, et avec les mêmes problématiques de service à la population. »
« Ce que j’ai vu ce matin est plus que remarquable », confiait-il plus tôt parmi ses collègues élus, « et je repartirai avec des idées pour Cahors. »
Fr. T.