Villegusien : Aline Paindavoine et Nicolas Lenoir veulent être les voix du changement
Très impliqués dans les milieux associatifs de leur territoire, Aline Paindavoine et Nicolas Lenoir candidatent pour la première fois aux élections départementales. Sans étiquette mais aux valeurs sociales et écologistes assumées, ils ont pour suppléants Isabelle Miot et Bruno Gerbet.
«Nous voulons porter la parole de la jeunesse, des nouveaux acteurs du territoire ». A respectivement 36 et 39 ans, Aline Paindavoine et Nicolas Lenoir, maire de Vivey, se lancent pour la première fois dans les élections départementales. Bien connus dans le canton de Villegusien-Le-Lac, en particulier pour leur engagement associatif, ils ont décidé de se jeter à l’eau avec une ambition, celle de porter un projet « novateur », mettant notamment l’accent sur l’économie verte, sociale et solidaire. A leurs côtés, Isabelle Miot, le maire de Longeau, et Bruno Gerbet, maire délégué de Villegusien-Le-Lac, seront leurs suppléants, avec pour mission, notamment, d’apporter leur expérience du terrain.
« Soit tous les quatre, soit pas du tout »
Le quatuor, qui partage nombre de valeurs « à gauche », comme le souligne Aline Paindavoine, envisage depuis un moment de se lancer. « Nous en avons discuté depuis quelques mois. En tout cas, dans notre esprit, c’était soit tous les quatre, soit pas du tout », révèle le premier magistrat de Vivey. Qui se réjouit de la diversité des candidatures, tant au niveau géographique que générationnel.
Sur le fond, les candidats entendent promouvoir « un département qui assume pleinement sa compétence sociale, la première du département », comme le résume Aline Paindavoine. « Il faut voir cette compétence non comme une charge mais comme un levier d’emploi, d’activité et d’innovation ». Le binôme entend, dans cette perspective, promouvoir des projets de mixité générationnelle, par exemple en termes de logement.
Un plan articulé pour renforcer l’attractivité
La santé est une autre des thématiques fortes avancées, particulièrement préoccupante aux yeux des Haut-Marnais. « Ce qui me porte, c’est de garantir une offre de santé et de soutenir la jeunesse. Que fait-on pour aider les acteurs de la santé ? Pour attirer de jeunes médecins ? », interroge Isabelle Miot, tandis que Nicolas Lenoir relève que le Département doit mener une politique d’accompagnement de l’installation de nouveaux praticiens.
Outre la gestion forestière et le tourisme, en lien avec le Parc national, les quatre candidats souhaitent mettre l’accent sur l’économie verte, sociale et solidaire, ainsi que sur le développement de formations dans le cadre de filières spécifiques, correspondant aux ressources du territoire. L’ensemble de l’articulation de leur projet, à leurs yeux, doit tendre vers un renforcement global de l’attractivité, « ce qui ne peut se préparer et se penser qu’à très long terme ».
« Une alternance à la majorité »
Sur le plan politique, et dans l’hypothèse d’une majorité reconduite au-tour de Nicolas Lacroix, Aline Paindavoine et Nicolas Lenoir se veulent « une alternance à la majorité », mais dans une optique constructive et indépendante. C’est aussi la raison pour laquelle ils n’ont pas rejoint le Printemps haut-marnais, tout en revendiquant des valeurs communes et des passerelles avec les binômes de Langres Anne Cardinal/Nicolas Fuertes et de Chalindrey Hélène Bertrand/William Joffrain.
N. C.