Vers une réorganisation de l’ONF en Haute-Marne
Un projet de l’Office national des forêts (ONF) prévoit de faire passer le nombre d’unités territoriales de dix à huit en Haute-Marne.
Directeur territorial de l’Office national des forêts du Grand Est, Jean-Pierre Renaud est venu hier à Chaumont à l’invitation des Communes forestières (Cofor), présidées, à l’échelle de la Haute-Marne et de la Champagne-Ardenne, par Jean-Pierre Michel.
Accompagné d’André Hopfner, directeur départemental, celui qui a précédemment dirigé l’Office en Franche-Comté et en Lorraine, et qui va bientôt quitter l’établissement, a présenté le projet de réorganisation de l’agence haut-marnaise. « Ce n’est pas une réorganisation majeure, explique Jean-Pierre Renaud, mais elle doit nous permettre de nous adapter à une réduction d’effectifs », conséquence « des lois de finances ». Actuellement, l’agence est articulée autour de dix unités territoriales (UT), représentant 89 postes, dont 79 de techniciens, qui interviennent dans 31 711 ha de forêts domaniales, 103 278 ha de forêts communales et 351 ha de forêts privés.
L’ONF motive cette réorganisation par la nécessité de gérer, tout à la fois, les crises sanitaires (scolytes), les programmes de reconstitution de peuplement détruits, la réussite de « la synergie » avec le Parc national de forêts, ou encore la mise en place de formations par apprentissage et le recrutement de personnels locaux afin de pallier la vacance de postes (lire l’encadré).
Perte d’un poste
Concrètement, le nombre d’UT passera de dix à huit : Aube-Aujon et Arc-en-Barrois formeront une seule entité, sur le territoire du Parc, l’unité 3 (La Vallée) disparaîtra et ses forêts seront rattachées aux unités 4 (Suize-Blaise) et 5 (Val-de-Meuse). Le comité technique examinera le 8 juin ce projet, qui se traduira par la perte d’un poste (celui du responsable d’unité 3). Avec cette réorganisation, « les plus petites unités auront huit postes, avant c’était entre six et dix », défend André Hofpner, tandis que la « plus grosse » unité, résultat de la fusion d’Aube-Aujon et Arc-en-Barrois, emploiera quinze postes pour 27 065 ha.
Trois responsables préfigurateurs seront nommés le 1er septembre afin de réfléchir avec leurs équipes sur cette nouvelle organisation, l’objectif étant une mise en place au 1er janvier 2022, explique Jean-Pierre Renaud.
L. F.