Le vélo club chaumontais se porte bien

Après deux ans de pandémie de Covid-19, certaines associations sportives ont connu une nette diminution de licenciés et d’activité. Ce n’est pas le cas du Vélo club chaumontais qui se porte bien en 2022, comme le reconnaît fort volontiers son président Frédéric Laufer. « On n’a pas trop souffert de la crise du Covid-19 sauf, bien évidemment, lors du premier confinement. En 2021, nous avons connu une grosse croissance de licenciés, notamment au niveau de la section BMX de Foulain-Crenay. On devrait arriver à la fin de l’année à plus de 80 licenciés FFC. »

Une section BMX qui attire

En effet, la section BMX a connu une forte affluence. « On a su attirer beaucoup de jeunes âgés de 8, 12 et 13 ans. Il s’agit de notre cœur de cible », explique Frédéric Laufer.

Un sentiment partagé par Sébastien Nicolle, le président de la section. « L’an dernier, nous sommes montés à 54 licenciés. On a connu un grand boom et cela plaît aux gamins. La section est très dynamique puisqu’on effectue le championnat Nord-Est et les qualifications du championnat de France. Nous avons un bon terrain d’entraînement et une bonne équipe d’encadrants composée de Thomas Bensalah, Julien Pierre et Aurélien Nicolle. »

Concernant les activités sur route, elles se sont maintenues. « Nous n’avons pas connu trop de perturbations. Depuis le mois de mars, les coureurs ont pris part à cinq ou six courses avec de bons résultats. Les activités sont reparties très fortement. On ne fait pas que de la compétition. On peut s’amuser à l’entraînement. Le mot d’ordre est d’apprendre à pédaler et à se comporter sur la route. Au mois de juin et juillet, des sorties sont prévues dans les cols vosgiens. »

Après les prix de Chaumont et Bologne, le Vélo club chaumontais a organisé récemment (le 29 mai) le prix des Vallées Renne Aujon. La saison se conclura le 11 septembre prochain, avec le Prix de la Libération, qui fêtera son 75^e anniversaire.

Alors que le club préfectoral fêtera bientôt son centenaire, ce qui est assez rare, Frédéric Laufer peut avoir le sourire, surtout après deux années de Covid-19.

Romain Randoing