Vélo à assistance électrique : sa cote ne faiblit pas
L’engouement pour le vélo à assistance électrique est né avant la crise sanitaire. Mais cette dernière a boosté l’attrait pour cet équipement qui séduit aujourd’hui un très large public. Les ventes ne faiblissent pas.
François Déchanet, de la Boutique du cycle à Saints-Geosmes, confirme que la cote du vélo à assistance électrique n’a pas faibli. Nous avions rencontré le professionnel en 2020, en plein cœur de la crise sanitaire. Et il nous avait confirmé que la demande était extrêmement soutenue. Un peu moins de deux ans plus tard, le constat est le même. De plus en plus de gens, « il n’y a pas de profil type », nous éclaire François Déchanet, s’y mettent. « Aujourd’hui le vélo à assistance électrique représente 70 % de mes ventes », prolonge le professionnel.
« La progression, constatée depuis 4 à 5 ans, est régulière », ajoute-t-il. En pratique sportive, en loisirs ou pour les mobilités du quotidien, le VAE concerne un très large public, femmes, hommes, sportifs ou pas. François Déchanet a aussi constaté que les gens se font plaisir, « on a senti une évolution dans la gamme. Les adeptes s’orientent de plus en plus vers du haut de gamme », souligne-t-il en présentant un modèle qui plait beaucoup, un superbe VTT à assistance électrique.
Développer les pistes cyclables
Comme beaucoup de professions, tous domaines confondus, la vente de vélos électriques souffre d’un problème d’approvisionnement. « Oui, ce n’est pas simple, on jongle avec les stocks », indique le professionnel. Le marché peut encore s’étendre. Dans les déplacements du quotidien, si le vélo a gagné du terrain, il peut faire mieux. « Ce qu’il nous faut davantage », souligne François Déchanet, « ce sont des pistes cyclables. » Il fait notamment référence à une piste très attendue qui doit relier Langres à Saints-Geosmes et qui devrait être réalisée cette année.
C. C.