Une visite de l’église passionnante
Dimanche 30 juillet, une vingtaine de personnes ont découvert les particularités de l’église Saint-Pierre-es-Liens.
Construite entre 1834 et 1839, elle est de style néoclassique. L’abside en cul de four, non prévue au départ, est ajoutée en 1834 par l’architecte Delaneuve. La nef est composée de cinq travées, d’un vaisseau central et de collatéraux à fausses voûtes en berceau à lunettes. Deux sacristies, en arc de cercle, ceinturent l’abside.
La tour porche est couronnée d’un dôme polygonal surmonté d’un campanile à l’impérial. Sa base est encadrée de deux chapelles secondaires. La façade occidentale et la tour porche ont été bâties avec de la pierre d’Arc-en-Barrois. Le projet d’un escalier à ajouter à l’entrée de l’église et la réfection des toitures par l’architecte Dupuy sont datés de 1858.
Germain, le guide bénévole du journal, a ensuite évoqué l’histoire du village. La découverte d’un tibère d’or pesant une pistolle trois grains prouve l’origine gallo-romaine d’Autreville-sur-la-Renne.
Une charte de franchise a été obtenue en 1349. L’évêque Michel Boudet y a tenu un synode en 1517.
Le village possédait un moulin à eau et un à vent, deux chapelles aujourd’hui disparues dédiées à la Trinité et à Saint-Loup. Le Dr Jean Lebon, né au village au XVIe siècle, était le médecin de Charles IX et de la maison De Guise et a étudié les eaux de Plombières et de Bourbonne.