Une seconde vie pour les fleurs du cimetière
Redonner une seconde vie aux fleurs artificielles des cimetières ? Voici le pari de Sonja Koks qui réside avec son mari Frans à Bousseraucourt.
Elle est partie du constat que les habitants jetaient leurs vieilles fleurs artificielles sur le tas de compost en novembre.
D’autres villages procèdent différemment avec des conteneurs spéciaux pour les fleurs anciennes.
Sonja Koks collecte et rassemble ces fleurs des cimetières du village mais également des villages alentour. Elle les nettoie, enlève les feuilles vertes en plastique, coupe le bloc de ciment à la base et les trie pour les mettre dans des casiers par types et par couleurs.
Pas moins d’une centaine de fleurs ont déjà ainsi été collectées. « Je trouve vraiment dommage de laisser des fleurs sur un tas de compost. Les fleurs sont lavées et parce qu’elles sont restées au cimetière pendant un an, elles ont de belles teintes pastel. Rien de plus ne doit être fait à ce sujet », indiquet-elle. Pour le moment, seul son mari l’aide mais Sonja espère susciter de l’intérêt d’autres bénévoles. D’ailleurs, le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, elle a invité une dizaine de femmes à faire des compositions florales chez elle afin de réaliser de belles compositions florales colorées.