Une Saint-Vincent dignement fêtée
Samedi 27 janvier, pour la Saint-Vincent, la confrérie du Saulte-Bouchon et celle de la rive gauche de l’Aube ont défilé depuis la place de l’Hôtel-de-Ville, jusqu’à l’église saint-Pierre. Les vignerons avaient revêtu leurs costumes traditionnels, portaient fièrement les pancartes de leurs villages et les bâtons de procession bien décorés et fleuris.
La messe a été célébrée par Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes, avec le père Sébastien Alabi, le père Grégoire, le diacre Etienne Molderez, et l’animation des chants a été assurée par la famille Mandelli, et le diacre Jean-Philippe Depoisson.
Puis tous se sont retrouvés à la mairie, pour partager un moment convivial, autour d’une flûte de champagne, qui était offerte par les vignerons, en présence du sous-préfet Barthélémy Champanhet, et d’Evlyne Bocquet, maire adjointe.
Olivier Martin, président de la confrérie saint-Vincent-de-Paul du barsuraubois, en a profité pour faire un bilan de l’année écoulée, dans son discours d’accueil. Il a utilisé les couleurs pour tirer un premier bilan de l’année 2023 en Champagne.
Couleur verte pour la partie économique : 299 millions de bouteilles, un chiffre d’affaires qui reste au-dessus de la barre des 6 milliards d’euros. Couleur orange d’un point de vue viti-viticole, avec une mise à l’épreuve à cause de la météo (température extraordinaire durant les vendanges).
Couleur rouge pour la partie sociale : avec la difficulté de recrutement dans notre bassin d’emploi, il devient très difficile de trouver les ressources humaines indispensables aux exploitations.
Et pour terminer, couleur noire d’un point de vue sociétal, la pression administrative, réglementaire est de plus en plus forte.
Il terminera son propos, en s’imaginant prof de philo, proposant le sujet suivant à ses élèves : « Faut-il pouvoir vivre de son travail ? ».