Une sacrée performance du Bolognais Julien Pencey à Marseille-Cassis
Il y a des courses emblématiques et celle de Marseille-Cassis, qui a eu lieu le week-end dernier, fait partie des épreuves que les amoureux de la course à pied inscrivent sur leur agenda. C’est le cas du Bolognais Julien Pencey qui, en 2015, avec des amis, avait déjà pris part à cette course longue de vingt kilomètres. Rebelote en 2022, « en famille et avec des amis », pour « cette belle course », partant du principe que « Cassis, il y a pire comme endroit ! »
Inscrit en mars, « avec deux copains », Julien Pencey a eu le temps de se préparer. Une préparation qui a duré « sept semaines », avec « des montées et des descentes » au programme, comme l’explique le Chaumontais. « Pour moi, la descente, c’est le plus important. Il faut être solide sur les appuis et il y a beaucoup de casse musculaire. Pour donner un exemple, sur la course, lors des montées j’étais entre 13 et 13,5 km/h et en descente à plus de 20 km/h ! »
« L’impression d’avoir deux poteaux »
Au départ de Marseille-Cassis et durant toute la course, Julien Pencey n’avait « pas de jambe » et avait « l’impression d’avoir deux poteaux ». Et pourtant, à l’arrivée, avec un chrono de 1 h 14’11’’, il a terminé 89e au scratch sur 18 021 classés ! « J’avais comme objectif de faire 1 h 12’, mais ce n’est pas un dix kilomètres ou un semi-marathon, là, il y avait 20 kilomètres sur un parcours difficile. » « Un parcours différent de 2015 où j’avais fait 1 h 22’15 », déclare le licencié de l’AS Bologne. « Alors que l’on arrivait au vieux port de Marseille, cette fois, c’était plus dur, puisqu’il fallait remonter sur les hauteurs de Cassis. Les deux derniers kilomètres étaient difficiles ! » Et d’ajouter : « même s’il faisait trop chaud à mon goût, avec 20°C environ, il n’y avait pas de vent, ce qui est un gros plus, car des fois, cela souffle fort. »
Bien que content de sa course, « deux mètres derrière les élites, c’est top », la performance de Julien Pencey lui « laisse un goût amer » et s’en explique. « La semaine avant Marseille-Cassis, j’étais au pic de ma forme. Là, je n’avais pas de bonnes sensations… »
Pas de quoi gâcher la soirée en famille et avec les amis de l’AS Bologne qui ont également participé. C’est le cas de Frédéric Foret, 5 190e en 1 h 49’39’’, de Christophe Guillaume, 5 338e en 1 h 50’06’’, de Romuald Leroy, 6 663e en 1 h 54’14’’, de Yohan Commovick, 8 526e en 1 h 59’18 et de Cédric Antoine, 16 089e en 2 h 30’16.
Après le réconfort, retour à la compétition, puisque ce dimanche 6 novembre, Julien Pencey sera en Côte d’Or, à Chevigny-Saint-Sauveur, pour un 10 kilomètres. Quand on aime…
Yves Tainturier