Une reprise en douceur pour les sports amateurs
À la veille du retour des activités sportives pour les jeunes, Marc Grennerat, entraîneur et manager du club de boxe de Chaumont, dresse le cadre de cette reprise particulière.
La boxe est de retour dans le département. Après plusieurs semaines d’attente, les boxeurs vont enfin pouvoir remettre leurs gants et remonter sur le ring… Avec quelques conditions à respecter tout de même. Tour d’horizon de cette reprise très réglementée. Tout d’abord, ce retour dans les salles de boxe aura lieu dès demain après-midi mais ne se fera que pour les jeunes avec les groupes âgés de 7 à 12 ans et d’adolescents. Pour ces groupes, la boxe est éducative et elle n’est pratiquée qu’avec du toucher, « sans affirmation, je pense qu’il y aura du contact », détaille l’éducateur.
Ce protocole, assoupli donc, reste assez strict avec des règles établies dans les vestiaires mais aussi avec le port du masque qui est toujours obligatoire pour les entraîneurs. Malheureusement, ces derniers restent dans le flou concernant cette reprise. L’absence de cours depuis plusieurs semaines ainsi que celle de contact avec les licenciés amène à penser que tout le monde ne sera pas au rendez-vous. Cependant, l’espoir subsiste « les ados en parleront à l’école et ça devrait vite revenir à la normale » poursuit Marc Grennerat, dans l’attente.
À quand un gala ?
Les adultes eux, qui espèrent rapidement remettre les pieds au club, n’ont pour l’instant pas le droit de pratiquer, si ce n’est en extérieur. La météo actuelle ne permet pas vraiment la pratique de la boxe, qui est plutôt un sport d’intérieur, ce qui n’arrange rien. Malgré une saison tronquée par les confinements, le club ne remboursera pas ses licenciés. Ces derniers pourront tout de même se consoler avec une réinscription à partir de septembre à moitié prix comme l’explique l’entraîneur du club, dont l’épouse est présidente : « Il n’y aura pas le paiement de la part du club. On ne peut pas supprimer la part de la fédération mais ça fera au final une licence à moitié prix ».
Enfin, il y a aussi l’espoir que la situation se décante pour la tenue d’un Gala. « On espère au mois de novembre. Il y a déjà eu deux annulations avec novembre et mars ». Une baisse du Covid corrélée à la fin des restrictions laisserait apparaître la possibilité de la tenue de cet événement attendu.
De notre stagiaire
Thomas Despres