Une rentrée scolaire sous surveillance
Comme l’année dernière, cette grande rentrée se fera dans un contexte sanitaire contraint. Le recteur, Olivier Brandouy, donnait une conférence de presse, vendredi soir.
Olivier Brandouy a donné les grandes lignes du carnet de route de cette rentrée. Il a présenté les nouveautés, ne cachant pas son enthousiasme quant à l’élargissement de dispositifs existants (comme “Devoirs faits”) ou en mettant en exergue les efforts de toute la communauté éducative pour concourir à l’égalité des chances. Pour sa première rentrée en tant que recteur, Olivier Brandouy souhaite « voir souffler un vent d’optimisme » malgré un contexte incertain. « Nous devons être prêts à réagir », indiquait-il.
Il a rappelé que « le pass sanitaire ne sera pas demandé pour accéder aux établissements, y compris pour les parents ».
Niveau jaune
« Depuis février, le ministre a envisagé la rentrée en proposant une graduation avec quatre scenarios, du vert à l’écarlate. Nous sommes en jaune, ce qui correspond au deuxième niveau. Le contexte est sérieux », indiquait le recteur. Le masque sera obligatoire en intérieur pour les personnels (il sera fourni par l’employeur), comme pour les élèves (fourni par les parents) à partir de la classe de CP. Comme l’année dernière.
Fermeture des écoles dès un cas
Dans le premier degré, « dès qu’un cas de Covid sera signalé, la classe sera fermée pour une durée de sept jours et l’enseignement à distance se mettra en place ». Dans les collèges et lycées, si un cas est constaté, l’élève s’isolera. Ses camarades de classe ayant un schéma vaccinal complet pourront suivre les cours en présentiel. Les autres devront basculer en enseignement à distance. « Les chefs d’établissement ne vont pas contrôler le schéma vaccinal. Un engagement se fera sur l’honneur de la part des parents », mentionnait le recteur. Il rappelait au passage que les élèves ayant des symptômes doivent par précaution rester à la maison. Le plan de continuité pédagogique doit être mis à jour dans tous les établissements, notamment afin de trouver des solutions pour gérer un enseignement en présentiel et en distanciel en même temps.
Campagne vaccinale
dans le secondaire
Quelque 13 000 tests salivaires seront réalisés à l’échelle de l’académie de Reims chaque semaine dans le premier degré. Soit environ 2 000 en Haute-Marne.
Dans les collèges et lycées, les élèves recevront des informations sur la vaccination, avec un formulaire à retourner au chef d’établissement. Rapidement, le nombre d’élèves partants pour se faire vacciner sera connu par établissement. Dans les villes, ces volontaires seront conduits dans un vaccinodrome. En zones rurales, les équipes de l’ARS organiseront des séquences sur site. En complément, des autotests seront toujours proposés.
Des capteurs CO2 ?
Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, recommandait récemment l’utilisation de capteurs de CO2 dans les salles de classe. « Nous attendons des directives du ministère et nous attendons de connaître les lignes budgétaires », précisait le recteur en conclusion. Ces dispositifs (d’environ 200 € par boîtier), doivent être à la charge des communes, Communautés de communes, Départements ou Régions. Des aides financières sont attendues pour cet équipement dans les jours à venir.
Sylvie C. Staniszewski
s.chapron@jhm.fr
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