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Une quarantaine de participants à l’initiation au para judo

Malvoyant, Denis fait chuter sur le côté son partenaire d’initiation.

Pas moins d’une quarantaine de personnes ont participé, jeudi 18 décembre, à la journée d’initiation au para judo organisé avec le comité d’handisport Haute Marne. 

Ce jeudi 18 janvier, a eu lieu une journée d’initiation au para judo qui s’est tenue au dojo du Judo club de Chaumont, rue des Marronniers de 10 h à 16 h 30. Elle a été organisée par le Comité départemental de judo. Pas moins d’une quarantaine de personnes venant de cinq structures (Esat, IME et Passerelle) ont participé à cette action. 

Pourquoi cette journée d’initiation ? « Dans le cadre des Jeux olympiques Paris 2024, l’Etat a demandé aux différentes fédérations de développement un menu d’activités sportives, principalement pour les personnes en situation d’handicap. Nous avons décidé d’initier au para judo », explique Francis Clerget, 7Dan et responsable de formation. Cette initiation est animée par Francis Clerget, Loïc Chaplet en charge du développement du para judo et Jeremy Andres, cadre technique de l’Aube et de la Haute-Marne.

Apprendre à chuter

« Dans le cadre de cette journée, nous apprenons aux participants le vocabulaire de base du judo et ses rituels comme le salut avant et après le combat. Nous leur enseignons également comment chuter en avant, en arrière et sur le côté en toute sécurité car chuter fait peur. Quand on a peur, on peut facilement retomber dans une mauvaise position », explique Loïc Chaplet. Les judokas d’un jour ont également appris les techniques au sol et debout.

Parmi les participants, se trouve Jérémy Chapelet. « J’ai bien aimé cette activité. Ce que j’ai apprécié est d’apprendre les prises de judo au sol. J’ai appris plusieurs mots japonais comme osae komi (« osae » immobiliser et « komi », en contact), une technique au sol qui consiste à plaquer l’adversaire sur le dos contre le sol en le contrôlant étroitement par une pression s’exerçant dans la direction opposée à celle que pourrait prendre n’importe quelle tentative de se décoller du sol. J’ai également retenu le mot yoshi qui veut dire reprise du combat ».

Respect d’autrui et de l’autorité

Pour Anthony, « pratiquer ce sport m’a permis de me canaliser et de m’offrir un cadre et des règles à respecter. J’ai également appris les clés de bras ». Malvoyant, Denis est un sportif dans l’âme. « J’ai fait 5 ans de judo à Nancy. J’ai été ceinture bleue. Au-delà des prises au sol et des clés de bras, le judo nous transmet des valeurs telles que le respect de l’autorité et de son adversaire. Après une séance de judo, nous sommes apaisés », conclut-il. 

 Corentin Gouriou

c.gouriou@jhm.fr

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