Nationale 3 féminine : une première marche à gravir pour les Chaumontaises
Le championnat Nationale 3 entre dans son sprint final. Ce samedi 15 avril, à 19 h, les Chaumontaises ont une mission pour le maintien à réussir, à Reims Champagne “2”.
Une fois Montigny-lès-Metz battu, il y a deux semaines, les seniors féminines de Chaumont se sont rassurées quant à leurs chances de maintien en Nationale 3.
Ce samedi, les Préfectorales prendront la route de la Champagne, pour affronter l’équipe Reims Champagne “2”, contre qui elles avaient fait match nul à l’aller, à domicile.
Le premier élément important concernera l’effectif, qui sera composé des mêmes neuf joueuses qu’il y a deux semaines. Katy Bernard et Manon Hourriez seront absentes jusqu’à la fin de la saison.
« Les filles ont toutes conscience que les trois matches à venir devront être gagnés » déclare l’entraîneur David Hourriez. « En face, c’est une équipe jeune où l’on avait réussi à mener au match aller. »
La base arrière, toujours orchestrée par Audrey Kregbo et Amélia Bourg, devrait continuer à bien fonctionner. Sans oublier les pivots, Flavie Sugneau et Léa Verleye, les ailières Julianne Lefèvre, Églantine Clairin, Océane Hayer et Julie Jourdheuil.
De l’application pour gagner
A seulement neuf contre certainement plus à Reims Champagne “2”, les Chaumontaises vont devoir grandement s’appliquer. Certains déchets entrevus contre Montigny-lès-Metz avaient donné quelques sueurs froides au public chaumontais, comme par exemple des pertes de balle.
C’est aussi là que revient la sempiternelle question des tirs manqués. Or, Audrey Kregbo et Amelia Bourg ont beau être les deux meilleures marqueuses du championnat, bien des défaites ont été subies sur des échecs au shoot.
« Amélia et Audrey sont deux éléments importants. Pour que les tirs ne soient pas manqués, il leur faudra prendre leur temps afin que tout aille au fond. On pourra compter sur Noémie Vauthiers, notre gardienne, et sur toutes les filles du champ » avance, confiant, David Hourriez.
Car l’enjeu est de taille : il faudrait atteindre la 6e place pour sécuriser le maintien. Les 7e et 8e places ne sont pas synonymes de descente directe en Prénationale, mais elles sont soumises au repêchage. Et donc de formalités administratives. Désormais, les places directement relégables sont définitivement écartées.
Comme l’avait déclaré Audrey Kregbo précédemment, chaque match restant devra être joué comme une finale. Et David Hourriez le confirme : « on ne se déplace avec aucun autre objectif que de gagner. Les filles ont conscience de leur mission et ça va le faire. » Il faudra, enfin, réaliser une partie plus régulière : ne pas jouer une mi-temps seulement, mais bien consacrer 60 minutes à se jeter dans la bataille. Et pour ça, il faut y croire jusqu’au bout sur le terrain.
Bastien Dauby
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