Insolite : ils se passionnent pour les clochettes
Comment peut naître une passion ? Assez simplement finalement. Dans les années 2000, Monique Lahaie a eu un dilemme lors d’un vide-greniers à Blessonville. Elle hésitait entre prendre un encrier ou une clochette. Finalement, elle a opté pour la clochette qui représentait la justice. Depuis ce temps, François et Monique écument les vide-greniers à la recherche de clochettes aux thèmes variés.
Les clochettes peuvent représenter une ville, une région avec un blason ou un symbole typique. Elles montrent parfois des animaux, des personnes. Elles sont faites de matières différentes, en terre cuite, en osier, en bronze.
Elles poussent à s’instruire. La Liberty Bell montre une fêlure. Elle servait à ouvrir les sessions parlementaires américaines. Elle s’est fêlée la première fois qu’elle a été utilisée. Malgré des tentatives de réparation, elle est restée fêlée. Elles viennent du monde entier, du Népal par exemple. La matière ou la rareté font monter les prix. Le musée de Bayel est prêt à racheter celles en cristal en cas de vente.
Au fur et à mesure des années et parfois des dons d’amis, la collection s’est agrandie pour atteindre 600 exemplaires. François a été mis à contribution pour placer les vitrines ou créer des espaces protégés afin d’écarter la poussière. Il faut pourtant régulièrement les entretenir pour leur garder leur aspect d’origine. Une clochette a un rapport avec le village. Un vacancier a emmené une clochette de la collection dans le Loir-et-Cher et une artiste a peint le clocher du village d’après photo.
Monique et François en tant que campanophiles, sont fiers de montrer leurs vitrines. En demandant gentiment, il serait peut-être possible découvrir leur passion.