Une palette de talents réunis au square Henryot

Une bonne trentaine d’artistes, très majoritairement locaux, se sont retrouvés, comme prévu, au square Henryot et sous le soleil de ce dimanche 21 août, pour une nouvelle édition des “Peintres dans la rue”, organisée par l’association La Palette du Fayl.

S’ils se sont retrouvés « dans la rue », les peintres n’étaient vraiment pas « à la rue », ce dimanche 21 août. Les talents, divers et variés, ont, au contraire, été au rendez-vous, sur le square Henryot, de cette nouvelle édition des “Peintres dans la rue”, organisée, pour la quatrème année, par l’association “La Palette du Fayl”, qui a pris la suite de l’Union des commerçants, industriels et artisans (UCIA) de Langres et des environs. Pas moins de 37 exposants, un record, ont répondu à l’appel des organisateurs. « Cela s’étoffe tous les ans, et en plus nous avons le beau temps ! », s’est réjoui Paul Peigney, le président de La Palette du Fayl, qui voit avec plaisir se constituer une véritable fédération des peintres du Pays de Langres. « Nous sommes en train d’avoir un rassemblement de peintres locaux, là où chacun restait quelque peu dans son coin auparavant ».

Cette année, aucun concours n’a été organisé. « Nous nous sommes dit que, parfois, cela pouvait créer des jalousies. Nous avons simplement souhaité un lieu d’exposition, mais aussi de pratique, en plein air ». Car la plupart des artistes présents ont, en effet, pris le pinceau et le crayon à la main pour travailler en direct devant les passants. Quelques “croqueurs” ont même œuvré, tandis que Yoann Poinsot a, pour sa part, proposé aux enfants de travailler directement sur pochoir : « J’ai eu quelques enfants qui ont participé, l’un m’a fait un tigre, l’autre une peinture sur le thème de l’anime japonais Evangelion ».

Si quelques têtes connues, et même professionnelles, comme Boris Beluche ou Pascal Clus ont exposé les fruits de leur talent, le rendez-vous fait avant tout la part belle aux amateurs, parfois néophytes (mais non moins talenteux). Récemment installé à Montlandon, en provenance du Sud de la France, Guy Parnavel a ainsi exposé, pour la première fois, ses toiles en acrylique déclinant son instrument de musique favori : la guitare. Enfin, quelques réfugiés  — un groupe d’Ukrainiennes mais également le Congolais Cédric Diyavova — ont présenté leurs peintures engagées et réfléchissant aux situations de leurs pays respectifs.

Nicolas Corté

n.corte@jhm.fr