Une nouvelle présidente au Conseil de prud’hommes
JUSTICE. Flora Cornolti-Chompret a succédé à Didier Boutter à la présidence de l’instance prudhomale haut-marnaise.
Il s’agissait de la première rentrée solennelle du Conseil de prud’hommes de Chaumont depuis trois ans. Il n’y en avait en effet pas eu en 2021 et 2022 à cause de la crise sanitaire. Depuis, il s’est passé des choses. Et notamment une réforme ayant fait passer le nombre de conseillers prudhomaux de 70 à 42.
Sur le plan de l’activité, 2022 a été marquée par la diminution du nombre de saisines. C’est ce qu’a souligné Didier Boutter (collège employeurs), président de l’instance jusqu’au 25 janvier 2023. Les chiffres en témoignent : avec 77 affaires nouvelles, quinze demandes en référé, c’est une baisse de 31 % qui a été constatée entre 2021 et 2022. Ce qui diminue également, et c’est positif, c’est la durée moyenne de traitement des affaires : elle est passée à 12,4 mois, soit une baisse de 41 %.
A noter également une forte augmentation du taux de conciliation (+ 24 %), même si Flora Cornolti-Chompret (collège salariés), la nouvelle présidente installée ce lundi, a noté que ce chiffre restait « encore très faible ».
L. F.
Aide juridictionnelle : un regroupement qui inquiète
« Cela encombrera davantage un service déjà encombré. » Bâtonnier du barreau de la Haute-Marne, Me Damien Wilhélem, de Chaumont, a profité de son temps de parole pour exprimer toute son inquiétude autour d’un projet dont il n’a eu connaissance que vendredi. C’est celui de regrouper tous les services d’aide juridictionnelle du ressort de la cour d’appel de Dijon dans la capitale bourguignonne. Selon l’avocat, c’est éloigner davantage le justiciable d’un service de proximité.