Une nouvelle convention pour l’amélioration de l’habitat pour le Grand Langres
Les élus du Grand Langres se sont retrouvés jeudi 22 septembre, salle Jean-Favre et ont validé une opération programmée de l’amélioration de l’habitat de renouvellement urbain (OPAH-RU) qui prendra la suite de Féli’cités.
A l’invitation du président, Jacky Maugras, Jérôme Henriot, chargé de mission du service Urbanisme, s’est chargé de présenter le bilan du programme Féli’cités 2016-2022 qui arrive à son terme. « Ce programme était une OPAH-Centre Bourg qui a été développée sur l’ensemble du territoire du Grand Langres avec une action renforcée sur le quartier historique de Langres. Globalement le dispositif a très bien fonctionné. En revanche, le volet “Habiter mieux en quartier historique” n’a pas été très sollicité que ce soit par les propriétaires occupants ou bailleurs », a résumé le chargé de mission. Un dispositif qui a tout de même permis d’aider 142 logements sur le volet énergétique et 25 habitations très dégradées ont été réhabilitées par des propriétaires bailleurs.
« Au total, 261 dossiers ont été engagés via l’OPAH ; 8,4 millions d’euros TTC de travaux ont été menés ; et 3,3 millions d’euros de subventions ont été versés », a détaillé Jérôme Henriot. A partir de ce bilan les élus ont décidé de renouveler une opération programmée de l’amélioration de l’habitat de renouvellement urbain. Cette OPAH-RU repartira sur un périmètre qui inclus le territoire du Grand Langres mais aussi le quartier historique de Langres et couvrira quatre champs d’intervention : la précarité énergétique ; la mise en place d’un dispositif expérimental sur le ravalement de façade ; la lutte contre l’habitat indigne et très dégradé et sur ce dernier point la mise en œuvre de procédures coercitives. « Tout cela sera complété par des actions de valorisation urbaine et patrimoniale de même que la redynamisation commerciale », a appuyé le chargé de mission.
Trois îlots ciblés en centre historique de Langres
Derrière cette OPAH-RU, il y a des enjeux forts en termes d’attractivité, notamment pour Langres où le taux de vacance a doublé en douze ans. Il a d’ailleurs été annoncé que trois îlots ont d’ores et déjà été ciblés prioritaires dans le cadre des dispositifs Résorption de l’habitat insalubre (RHI) et de restauration immobilière (THIRORI) : Morlot, Jean-Roussat et Lhuillier.
Une présentation qui n’a pas suscité de réactions ou de questions de la part des élus qui ont validé à l’unanimité cette nouvelle convention qui sera engagée jusqu’en 2027. « C’est une belle opportunité car cela représente tout de même 8 millions qui ont alimenté l’économie locale puisque les travaux sont réalisés par des entreprises locales », a conclu satisfait Jacky Maugras.
Patricia Charmelot
p.charmelot@jhm.fr