Une nouvelle association à l’hôpital
Ayant pour nom “Quartier libre”, une association a récemment vu le jour à l’hôpital de Joinville. « Notre but est d’apporter du bien-être dans la vie quotidienne des résidents par le biais d’actions et de projets divers, à trouver des ressources pour financer des plaisirs gourmands, des sorties, des spectacles, des visites et l’ouverture vers le monde extérieur », explique Patricia Jourdain qui a été élue présidente. Sont à ses côtés Solange Fatalot (secrétaire) qui, comme elle, fait partie de l’équipe d’animation et Céline François (trésorière), cadre de santé de Fontaines 1. Les bénévoles sont des agents de différentes unités ainsi que des personnes extérieures. « La porte est ouverte à toute personne majeure et désireuse de donner un peu de son temps », ajoute Patricia Jourdain en invitant celles intéressées à lui téléphoner au 03.25.04.30.38.
Fête du printemps
Trouver des idées et organiser des événements festifs est aussi dans l’ADN de “Quartier libre”.
L’association vient de le démontrer en fêtant le printemps lundi 20 mars. Et pour cela, l’association a fait appel à Jerry Can, allias Christophe Fèvre. Durant une heure trente, ce chanteur et guitariste haut-marnais a offert aux résidents une belle balade musicale sur parfum de guinguette avec un répertoire composé de chansons telles “Nini peau de chien”, “Ah le petit vin blanc”, “La Madelon” et autre succès. Un voyage dans le temps au gré de l’histoire familiale du chansonnier, revisitée et accompagnée de ces mélodies bien connues et ancrées chez les seniors.
Un peu de douceur
Un berger australien, un chat angora, trois lapins, une poule au plumage frisé ont été les marchands de bonheur qui ont pris le relais la semaine dernière. Cette rencontre a été possible grâce à la zoothérapie des Auges de Claude Bouillevaux et sa fille. Pendant plus d’une heure, elles ont aussi apporté de la douceur et des souvenirs. Les animaux éduqués, se sont bien prêtés au jeu. Ainsi, les résidents ont pu les brosser, les caresser et leur apporter de l’affection. C’est ce qu’on appelle de la médiation animale qui contribue au bien-être des personnes, à leur apaisement et aux réminiscences car ils sont essentiellement issus du monde rural. Ainsi, deux fois par mois, une séance collective et une individuelle en chambre, seront proposées afin d’établir un bon compromis pour que tous les résidents puissent bénéficier de cette expérience. Chacun sait qu’un animal apporte du réconfort et crée une complicité simple et vraie.
