Une étude pour la filière osiéricole
Le salon de l’agriculture est le lieu de rencontres professionnelles comme cela a été le cas avec la Chambre d’agriculture, la Région Grand Est et la communauté de commune des Savoir-faire où une étude sur la filière osiéricole a été lancée.
«Les Savoir-faire ont validé l’étude sur la filière osiéricole et la chambre d’agriculture a été missionnée pour la mener. La Région Grand Est va prendre en charge 50 % de son coût», explique Bernard Frison, vice-président des Savoir-Faire mais également maire de Bussières-les-Belmont. Cette commune est la principale productrice d’osier dans le département. Une production qui malheureusement n’est pas suffisante pour la production vannière du secteur de Fayl-Billot. Une vingtaine d’hectares sont plantés dans le département. Une dizaine de plus permettrait alors de faire face à une pénurie de la matière première qui est importée.
L’étude qui est lancée va permettre d’établir un état des lieux précis sur la demande, les besoins, la capacité de production mais également sur les terres disponibles pour une plante qui s’épanouit en milieu humide.
L’industrie du luxe s’intéresse à la production vannière. Grâce au développement des designers, la vannerie prend une place de plus en plus importante. La profession vannière est d’ailleurs en flux tendu dans le département. «Vuitton est venu à notre rencontre pour obtenir un osier de qualité», indique Bernard Frison.
La communauté de communes des Savoir-Faire va mobiliser 50 ares de sa zone d’activité de la Rose des Vents. Ces 50 ares sont situés en direction de Pierrefaites sur une parcelle réputée humide. Le lycée horticole de Fayl-Billot va planter trois variétés d’osier sous bâche afin de limiter la concurrence avec l’herbe. Une opération qui s’inscrit dans le développement de la filière.
Ph. L.