Une église qui ne manque pas d’intérêt
Dimanche 13 août, la visite de l’église Saint-Rémy s’est déroulée en comité restreint. Pourtant, avec six objets inscrits à l’inventaire des Monuments historiques, cette église ne manque pas d’intérêt.
Le reliquaire de saint Pantaleon est intriguant. Ce saint peu connu est ancré dans notre vie courante. Né à Nicomédie (actuelle Turquie), il a été martyr en l’an 303. C’était un médecin à la cour de l’empereur Maximilien. Il était vénéré à Venise et le sobriquet des Vénitiens était Pantalone. Il devient un personnage de la Comedia Dell’arte. Il représentait l’homme mûr, avare, libidineux, beau parleur portant une culotte longue, ce qui a donné le nom au pantalon.
Dans la chapelle du Sacré-Cœur, une plaque est dédiée à l’abbé Oriot (1821-1899). Après avoir été vicaire à Arc, il a été curé du village pendant 46 ans. Lors de l’épidémie de choléra de 1854, qui a fait 48 victimes en six semaines, il a soigné les malades. Il a légué 2 000 francs à la fabrique qui gérait les finances de l’église pour établir la confrérie du Sacré-Cœur de Jésus.
Eric Gruot a présenté son village avec son restaurant, son épicerie, son gîte de groupe et ses entreprises. L’histoire du monument aux morts a été abordée. Le Poilu au repos a été sculpté par Etienne Camus.
Près de 700 communes ont choisi ce modèle. Sur la liste des morts, l’on note les trois frères Rousselet au cours de la Première Guerre mondiale. Lors de la guerre de 1939-1945, René Andriot qui était prisonnier de guerre en Allemagne à Regensburg, est mort lors d’un bombardement allié. Robert Guillaume, 15 ans, et Marie Michelot, 42 ans, ont été tués sur la place de la Fontaine lors d’une escarmouche entre les FFI et les Allemands, le 27 août 1944.