Une effusion de couleurs monochromatiques
Les bénévoles du Schmilblik ont, samedi 20 janvier, relancé leur atelier risographie, pour une seconde édition. Au programme, une initiation à cet art graphique et une réalisation de dessins créatifs et originaux.
Avant le multicouleur, il y avait le monochrome… Samedi 20 janvier, au Schmilblik, les bénévoles, ainsi que quelques personnes curieuses venues pour l’occasion, étaient à l’ouvrage pour l’atelier risographie.
Sur un coin de table, des modèles servant de base à la réalisation de dessins risographiques, puis à des impressions multiples pour obtenir un panel de mélanges fluorescents entre les différentes couleurs. Le but : initier et sensibiliser le public à un procédé aujourd’hui peu connu, au profit du polychromatique.
Risographie, quézaco ?
Instrument incontournable dans le processus risoigraphique inventé au Japon il y a plus de 70 ans, l’imprimante monochromatique possède deux fentes. L’une pour l’insertion du croquis-modèle, l’autre dans lequel sort la feuille avec la couleur souhaitée. A l’intérieur de l’appareil, un tambour unicolore (rose, jaune ou bien bleu), au moyen d’une encre de soja, va faire tout le travail d’impression des couleurs sur les endroits souhaités. Le tout, via un procédé de “perçage” pour une meilleure pénétration sur le papier. Une première couleur pour une première impression, une autre pour une seconde impression et une dernière pour une ultime impression. Et c’est cette superposition des couleurs permet une obtention de couleurs secondaires, comme l’orange, le violet ou encore le vert.
Lancé en ce début de week-end et pour la seconde fois, l’atelier va se poursuivre tout au long des semaines à venir. Le public chaumontais pourra ainsi se procurer des créations risographiques, moyennant quelques euros.
De notre correspondant Aldric Warnet