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Une école pimpante pour Laferté-sur-Aube

Coupé du ruban : l’école est inaugurée !

L’inauguration ce samedi de l’école de Laferté-sur-Aube  en milieu rural a attiré du monde et beaucoup de personnalités.

Foule des grands jours ce samedi à Laferté-sur-Aube où le maire Michel Deroussen avait rassemblé autour de son conseil municipal, toutes les personnalités associées à l’apparition d’un établissement scolaire neuf dans sa commune, ainsi qu’une bonne partie de la population du village.

Le Sivos des Deux-Moulins gère le regroupement scolaire de Laferté : une classe du CE1 au CM2 dans la mairie du village, une classe de maternelle au CP jusque-là installée dans des locaux datant de 1979 et qui n’en pouvaient plus : « Mal isolés, c’était une étuve en été, une glacière en hiver. Plus rien n’était aux normes et tout est à bout de souffle », se souvient Sophie Royer, directrice de l’établissement. « Cet hiver, la toiture s’est mise à fuir, les sanitaires laissaient remonter des odeurs infectes », ajoute-t-elle, et le maire en convient : « La chaudière est en fin de vie ; alimentée au fuel, elle ne fonctionne presque plus. »

Heu-reux !

Tout le monde était heureux, évidemment, de visiter la nouvelle école aux équipements modernes : une salle d’activité, une grande salle de classe en cours d’équipement, des sanitaires adaptés aux petits, des espaces de rangement. Et un préau bien pratique, en attendant que l’ancienne école soit démolie pour laisser place à une cour de récréation à la rentrée de septembre. La vingtaine d’élèves scolarisés en maternelle à Laferté-sur-Aube n’attendra pas longtemps pour prendre possession de la nouvelle école : dès la rentrée des vacances de Pâques, les locaux seront opérationnels.

Dans son allocution, Michel Deroussen n’a oublié personne : tous les acteurs de la longue marche administrative de plus de trois ans avant le démarrage des travaux, le Sivos, le Conseil départemental – qui avait dépéché ce samedi matin le binôme d’élus du territoire, Stéphane Martinelli et Marie-Claude Lavocat – la préfecture – représentée par son secrétaire général Guillaume Tirard, et les maires alentours venus nombreux en amis et voisins, à l’instar du maire de Bricon, Franck Duhoux. La présence de ce dernier, dont une classe au moins du regroupement scolaire est menacée de fermeture, a été l’occasion d’exprimer une grogne profonde : « Face aux fermetures de classes, nous avons besoin de tous les soutiens », a martelé Michel Deroussen avant d’enfoncer le clou : « Une école qui ferme, c’est un village qui meurt ».

Le mot final est revenu à l’État par la voix du sous-préfet rappelant « la règle voulue par le président de la République qui veut qu’aucune école ne ferme sans l’accord du maire. » Il reste encore à trouver un nom à cette école qui aura coûté 700 000 €, dont 400 000 environ à la charge de la commune.

Renaud Busenhard

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