Une dictée pour se replonger dans la langue française
Dans le cadre de la Semaine de la langue et de la francophonie, la bibliothèque de la rue Gambetta a organisé sa dictée annuelle. Mercredi 20 mars, dans l’après-midi, elles ont été une demi-douzaine à plancher. Ambiance studieuse au rendez-vous.
A peu de chose près, on se serait presque cru assister à une épreuve du baccalauréat. Mais il n’en est rien. Mercredi 20 mars, la bibliothèque de Chalindrey réorganiser sa dictée, après une pause forcée depuis 2020, dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie.
« Cette dictée, à la manière de Bernard Pivot, a été tirée d’un texte intitulé “Ça coule de source” de Guillaume Terrien, champion de France d’orthographe, fondateur d’Orthodidacte », résumait Sylvie Mathieu, responsable de la bibliothèque SNCF. « Des pièges se sont glissés, ce qui peut rendre certains mots difficiles à orthographier. »
L’objectif est bel et bien là : « C’est l’occasion de se replonger dans la langue française et de se confronter aux difficultés », poursuivait la bibliothécaire.
Ambiance studieuse lors de la dictée, lue par elle-même.
Si la plupart des participants, fidèles au rendez-vous, ont pu se servir de leur expérience pour sortir leur épingle du jeu, d’autres, beaucoup plus jeunes ou moins aguerris, sont venus se frotter à l’exercice.
Crayon en main, jeunes et moins jeunes ont planché sur la dictée pendant 30 mn pour les adultes et moitié moins pour la benjamine avant la correction collective, où chacun a pu partager les erreurs commises. Pas de gagnant, ni de perdant.
Romancière haut-marnaise en mai
« Les participants venus aujourd’hui portent un intérêt pour la langue française, ça reste avant tout un plaisir », concluait Sylvie Mathieu qui avait concocté à ses fins écrivains un goûter de Pâques avec brioches et petits chocolats tout en offrant aux deux lauréates, deux adultes ex aequo, Dominique Martin et Evelyne Péchiné tout comme Maëva Claude, seule collégienne, un roman “L’entreprise des Indes” d’Erik Orsenna de l’Académie française ainsi qu’un roman policier.
Fin mai, les fidèles lecteurs de la bibliothèque SNCF (ouverte à tous) auront le plaisir d’y rencontrer une romancière haut-marnaise, Axelle Lemagny, installée aujourd’hui dans un coin de campagne de Haute-Marne, qui a signé un premier roman, “Mademoiselle Tout le monde” en 2014 puis un second en 2018, “Les Fées du hasard”. La présentation de son parcours, de ses œuvres et des dédicaces sera partagée avec le plus grand nombre rue Gambetta !