Une commémoration dans un moment douloureux
La commémoration de la victoire des Alliés et donc de la France sur le régime exécré de l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945, a été plutôt moyennement suivie par la population. Que le récent drame de la route qui a frappé deux jeunes gens scolarisés au lycée Bachelard a plongée dans la peine.
Le maire, Philippe Borde, a tenu à rappeler combien la paix est fragile citant pour preuve que la Seconde Guerre mondiale, ce sont « plus de 55 millions de morts, dont 6 millions de Juifs, de Tsiganes… des populations déplacées sans abri, sans ressources, dans un monde, alors, dans les décombres, mais qui allait se reconstruire laissant espérer la paix entre les nations ». Cette paix que l’on croyait, sans doute naïvement, revenue pour toujours, fut, malheureusement et brutalement, remise en cause lors de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le 24 février 2022. Cette paix n’est donc jamais acquise ce qui a fait dire à Philippe Borde « qu’elle est le résultat, pour chacun, d’un effort permanent, afin que disparaissent la haine, les conflits et les morts qu’ils entraînent. A nous de rester vigilants et de bâtir la paix de demain, elle nous appartient ».
Les participants à la commémoration, les officiels dont le général Roger Ducoussot, les pompiers, un groupe de l’orchestre de l’Harmonie municipale et le chef Jean-Marc Mandelli, les porte-drapeaux, des élus du conseil municipal et du conseil municipal “jeunes” ont entendu le message. Sauf qu’ils avaient sans doute leurs pensées tournées vers un autre malheur : le décès de deux jeunes scolarisés à Bachelard.