Une centaine de candidats à l’assaut de l’intérim
EMPLOI. Le job dating spécial intérim organisé mardi 24 janvier, a rassemblé plus d’une centaine de candidats en l’espace d’une matinée au Palace. Les fruits d’un travail collectif entre les structures du territoire.
De la mémoire de Delphine Charpentier, conseillère d’entreprise Pôle emploi, « cela fait trois ans qu’il n’y a pas eu de job dating sur le territoire ». En effet, les restrictions Covid ont laissé place à des évènements plutôt atypiques pour que recruteurs et candidats se rencontrent. Comme une matinée sportive au stade Jacquin ou une journée d’expression corporelle aux Fuseaux, respectivement en juin et décembre 2022.
Mais mardi 24 janvier, le Palace revivait au rythme des entretiens professionnels à l’occasion d’un job dating spécial intérim. Une matinée organisée par Pôle emploi et la Mission locale, en partenariat avec neuf agences d’intérim du territoire : Adecco, Adequat, Manpower, Randstad, Sup interim, Supplay, Synergie, Triangle interim et Temporis interim.
Tour d’horizon de l’intérim en une heure
Pourquoi l’intérim ? « Sur nos 383 offres d’emploi, 110 concernent l’intérim », constate Anne-Marie Lomonaco, directrice du Pôle emploi bragard. Si les échanges sont réguliers entre les différentes structures locales, tout le monde ne sait pas forcément ce qu’est l’intérim. « Parfois, des candidats s’inscrivent dans une ou deux agences. Là, ils peuvent faire un tour d’horizon de la ville en une heure », ajoute la responsable. Une belle occasion pour échanger, nouer des contacts et découvrir une offre à laquelle candidater immédiatement. D’autant que l’intérim peut aboutir sur des contrats permanents, rappelle Anne-Marie Lomonaco.
Plus d’une centaine de personnes se sont succédé, avec des profils très variés. Comme Tina, 20 ans : « C’est super de voir tout ce qui est proposé sur le territoire. C’est aussi rassurant de voir que l’on peut avoir sa chance dans la plupart des secteurs », même si 80 % des offres sont en lien avec l’industrie. Il n’était pas rare également de croiser des candidats âgés de plus de 50 ans « qui veulent remettre le pied à l’étrier », dixit la directrice de Pôle emploi. Pôle emploi qui était présent également à travers un stand pour expliquer plus en longueur les conséquences de la réforme chômage.
Louis Vanthournout