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Un seul but – L’édito de Christophe Bonnefoy

Chacun (ou presque) se doit aujourd’hui de faire sa part de mea culpa. Rares sont ceux qui croyaient dur comme fer à des Bleus en position d’accrocher une seconde étoile à leur maillot. Bien plus nombreux, sans doute, furent les éternels défaitistes à penser que Didier Deschamps repartirait trop tôt de Russie. Beaucoup imaginaient le jaune brésilien donner des couleurs à la rigueur moscovite ou l’éternelle Allemagne réaliser le doublé.
L’affiche de cet ultime match peut paraître étonnante. Mais à bien y regarder, on savait les Croates talentueux. Et ils sont désormais en position de rentrer dans l’Histoire. On était certain que les joueurs français, eux, possédaient un énorme potentiel. Ils ont prouvé qu’ils forment aujourd’hui une équipe capable d’atteindre des sommets. Facile à dire après coup, mais le casting n’est finalement pas si surprenant, et de toute façon prometteur.
Le sélectionneur n’a pas écouté les 60 millions d’autres sélectionneurs que compte notre pays. Et force est de constater qu’il a bien eu raison. Certes, les Bleus n’ont pas développé un jeu flamboyant en début de compétition. Certes, on n’a peut-être pas revécu à chaque match les grandes émotions des années 80 auxquelles certains s’accrochent en permanence. Celles précisément, qui voyaient les Platini et autres Giresse briller… mais sans gagner.
Deschamps n’a qu’un seul but : porter ce soir la coupe à bout de bras. La tâche sera compliquée. Et la rencontre, peut-être, fermée et peu spectaculaire, même si on n’a qu’une envie, que nos joueurs soient aussi flamboyants que ceux qui ont écrasé le Brésil le 12 juillet 1998. Mais après tout, seul le résultat compte. L’Histoire retiendra le vainqueur, pas la manière.

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