Un sésame pour circuler en tracteur et en engin de manutention
Mi-octobre, 75 élèves du lycée agricole Edgard-Pisani à Choignes ont passé les épreuves en vue d’obtenir l’autorisation de conduire un engin agricole.
L’autorisation de conduire un engin agricole est nécessaire pour conduire un tracteur sur l’exploitation à partir de 15 ans et pour circuler sur la voir publique à partir de 16 ans tant que l’ensemble ne dépasse pas 2,50 m de largeur. Au-delà, il faut avoir 18 ans, de même que pour les engins de manutention genre Manuscopic.
Au lycée agricole de Choignes, l’enseignement à la conduite, des règles de sécurité, de la technique et de la maintenance afférentes aux tracteurs et autres matériels, est inclus dans les cours d’agroéquipement.
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Sous les yeux de Monsieur Ronot, l’élève doit poser la botte exactement sur l’autre. -
Lalou va passer l’épreuve pratique sur un imposant tracteur dernier cri. -
L’examinatrice, Madame Gassmann, doit s’attacher tout comme l’élève. -
Lalou n’est pas familiarisée avec l’engin, Monsieur RONOT prodigue quelques conseils. -
Une telle manutention de précision n’est pas si simple sans entraînement.
Comme chaque année, quatre classes passent l’examen : les secondes CEC (neuf élèves), les 1ère et terminale (9+15) CGEA, la 1ère STAV (17) et les BTS1 (quinze). Pour beaucoup, il s’agit donc d’un renouvellement. La partie théorie a fait l’objet d’une interrogation écrite. Pour la pratique, les concessionnaires, le groupe Ouvrard, Cormat et Richard Manutention, ont aimablement prêté des matériels puissants tout neufs.
L’épreuve dure à peine plus de cinq minutes. Une fois installé et ceinture attachée, l’élève est accompagné par un professeur, M. Ronot ou Mme Gassmann, sur le siège passager. Une fois le tracteur démarré, il quitte le lycée par la rue du Lycée direction Choignes et arrivé à l’entrée du virage, bifurque à droite pour revenir par le chemin.
Après avoir convenablement garé le tracteur en marche arrière et quitté l’engin en descendant toutes les marches, le candidat passe à l’épreuve suivante. Elle consiste, au moyen d’un engin de manutention, à retirer une botte de fois d’une pile pour l’empiler sur une autre disposée plus loin.
Cela n’a pas été facile pour tout le monde. Si le taux de réussite dépasse les 90 % pour les tracteurs, les autorisations pour l’engin de manutention ont été délivrées avec parcimonie.
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