Un remède contre les ballonnements : le drainage lymphatique
Nombreuses sont les personnes sujettes aux ballonnements ou à des épisodes de constipation. Plusieurs méthodes douces permettent d’atténuer les symptômes et de retrouver une meilleure forme. Parmi elles, le drainage lymphatique.
L’appareil digestif est le « deuxième cerveau humain ». Ainsi, il faut penser à prendre soin de son corps afin d’éviter la constipation, qui peut entraîner des ballonnements. Parmi les causes de ce phénomène : le stress, un manque d’hydratation, l’endométriose ou encore la prise de médicaments contraceptifs. Une des solutions à envisager peut être le massage lymphatique du ventre.
Il existe deux méthodes de drainage lymphatique selon Marion Corvisier, ancienne aide-soignante, praticienne et formatrice thérapeutique à l’école de massage de Dijon : Renata et Vodder. Mais la technique à retenir est celle introduite par le docteur Vodder, qui a davantage d’effets thérapeutiques qu’esthétiques.
Un diplôme n’est pas nécessaire pour pratiquer ce type de massage. En revanche, suivre une formation l’est. Le soir, après la douche, Marion recommande la même méthode que pour un cas de colique chez le nourrisson. À l’aide de deux doigts, effectuer des mouvements de manière circulaire sur le ventre, dans le sens des aiguilles d’une montre. Nul besoin d’appuyer trop fort.
Ne pas négliger l’hydratation face aux ballonnements
Cependant, le massage seul ne suffit pas. Il faut aussi penser à adopter des conditions de vie et des habitudes alimentaires correctes : contre les ballonnements, Marion conseille de boire beaucoup d’eau et d’éviter les boissons sucrées, mauvaises pour l’organisme. La spécialiste explique notamment que le soin kobido, qu’elle pratique régulièrement sur ses clientes, permet non seulement de réduire le stress, mais aussi de faire un travail méridien sur l’abdomen.
Avec une alimentation équilibrée, une bonne hydratation et de l’activité physique, le drainage lymphatique est un bon moyen de se sentir mieux dans son corps, autant mentalement que physiquement.
De notre stagiaire Flora Charreton