Un rapprochement avec le Brésil qui a fait long feu
Profitant de son séjour à Paris dans le cadre de l’année du Brésil en France, une délégation de Santa Catarina était venue visiter Joinville lundi 11 avril 2005. Une raison à cela, l’une des principales villes de cette province brésilienne porte le même nom.
Cette rencontre avait donné l’occasion de rappeler que cette ville du Sud du Brésil, située au nord-est de l’Etat de Santa-Catarina, a été fondée par François-Ferdinand, troisième fils de Louis-Philippe. Ce prince de Joinville avait épousé en 1843 Francisca Caroline, la fille de don Pedro Ier, laquelle princesse avait reçu en dot ce territoire où fut construit la ville. Outre le gouverneur de la province, les 21 autres personnes de la délégation (député, secrétaires d’Etat, chefs d’entreprise et journalistes) avaient exprimé le souhait d’un rapprochement entre Joinville-en-Champagne et Joinville au Brésil. Des intentions confirmées au château du Grand-Jardin et au cours de la visite de la cité. Ainsi qu’en mairie où, avant le départ, les échanges ont aussi permis d’envisager une collaboration économique.
Quatre jours plus tard, vendredi 15 avril, cette envie de partager les potentiels culturels et économiques avaient fait l’objet d’un accord unanime entre les maires des trois Joinville lors d’une seconde rencontre mais cette fois dans la cité des guinguettes, Joinville-le-Pont. Un premier pas a même été franchi avec l’idée de faire venir au château du Grand-Jardin l’école du Ballet Bolchoï de Joinville (Brésil). Aussi enthousiaste, le “prefeito” (équivalent de maire) de Joinville au Brésil a avait renchéri en invitant les représentants joinvillois et joinvillais à venir au pays des Joinvillense à l’occasion de la fête des fleurs en novembre.
Rien de tout cela n’a été réalisé. C’était en 2005, l’année qui a vu le conseil municipal de Joinville démissionner en bloc.