Un projet de parc photovoltaïque au Val-Varinot 

Le lancement des travaux du premier projet de parc photovoltaïque fait partie des sujets qui vont marquer l’année 2024. Ce chantier est porté par Urbasolar.

Après les travaux de rénovation de la basilique Saint Jean-Baptiste et de réhabilitation de l’Îlot Michelet, un sujet va tenir en haleine les Chaumontais durant l’année 2024. Il s’agit du lancement des travaux du premier projet de parc photovoltaïque à Chaumont. Cela fait deux ans que le sujet est sur la table. Les choses devraient s’accélérer durant cette année. Les grandes lignes sont déjà connues.

Ce projet de parc sera porté par Urbasolar, une société experte du solaire photovoltaïque. Pour ce chantier, elle a créé l’entreprise Urba 343 et racheté un terrain situé au Val-Varinot à la société des Arches, l’année dernière. Il s’agit de l’ancien dépôt de la SNCF qui n’était plus utilisé depuis les années 1970. En 2001, la Ville l’avait racheté à la société de transport. Sous le mandat de Jean-Claude Daniel, un projet d’éco-quartier avait été évoqué, mais le terrain devait être dépollué. Le montant de cette opération avait découragé la municipalité. Après son rachat par la société des Arches, la construction d’un centre commercial avait été mise sur table. Ce projet n’a jamais vu le jour. 

Un Parc photovoltaïque de 18 000 panneaux 

Le futur parc photovoltaïque comporterait 18 000 panneaux photovoltaïques hauts de 2,55 m. Ils seraient installés sur 4,9 hectares. Le terrain au Val-Varinot s’étend sur plus de 9 hectares. Il est également prévu la construction d’un poste de livraison et d’un local de maintenance. La production annuelle d’électricité est estimée à 10 109 MWh, soit la consommation d’environ 4 726 personnes. La durée de vie du parc est estimée à 40 ans. 

Les travaux devraient durer 8 mois et accueillir 50 salariés. Ce projet pèse environ 8 millions d’euros. La dépollution partielle du site demandera l’évacuation de 4 500 tonnes de terre qu’un « centre spécialisé » traitera. Si le projet de parc est autorisé, si la Ville donne son feu vert, le temps de l’appel d’offres sera venu. Une fois que la réponse de l’Etat sera tombée, les travaux pourraient démarrer en septembre 2024. La Ville souhaite accompagner ce projet pour « contribuer à la transition énergétique ».

Un Label Eglise verte

Les collectivités locale ne sont pas les seules à vouloir oeuvrer pour protéger la planète. A Chaumont, les paroissiens de la paroisse Saint Jean-Baptiste veulent également être des ambassadeurs de la transition écologique. En 2023, le diacre Dominique Gallissot a proposé à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de rejoindre le label Eglise verte. « Nous sommes en train de faire nos constats, guidés par l’éco-diagnostic fourni par Eglise verte. Une fois cet état des lieux fait, nous verrons les actions à mettre en place », explique-t-il.  L’objectif est de faire bouger les consciences et participer à un changement des attitudes. Cela passe notamment par l’utilisation de producteurs locaux pour les repas.