Un peu plus de 200 personnes mobilisées à Saint-Dizier
Un peu plus de 200 personnes ont défilé mardi 18 octobre en fin d’après-midi dans les rues du centre-ville bragard, après une prise de parole place Aristide-Briand.
« On est de tous les combats. Il faut se battre, tous ensemble, car ça va mal. » Bernard parle avec son cœur, juste avant la manifestation qui a rassemblé plus de 200 personnes mardi en fin d’après-midi à Saint-Dizier, au départ de la place Aristide-Briand.
La CGT, largement représentée, avait appelé à la mobilisation « pour une augmentation générale des salaires et pour nos libertés syndicales ». Le message a été entendu par ses sympathisants. Et pas uniquement. Des représentants de FO, du SNUipp-FSU, du Parti communiste français ou encore, du MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires), brandissaient leurs couleurs.
« La situation de blocage patronal crée la pénurie de carburant »
La CGT n’a pas manqué de revenir sur la pénurie d’essence. « La situation de blocage patronal crée la pénurie de carburant. La semaine dernière, une limite a été franchie par le gouvernement qui a annoncé faire procéder aux réquisitions de salariés (…) cela constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales », peste Manuel Porcar, secrétaire de l’union locale CGT.
En ce qui concerne l’appel à la grève, à Saint-Dizier, elle a été suivie par 50% des cheminots, alors que direction et syndicats discutent autour des négociations annuelles obligatoires. « Nous devons nous battre pour avoir des salaires corrects », assure Benjamin Cabartier, secrétaire de la CGT Cheminots, qui a rappelé que « la division n’a pas sa place dans la lutte ». De son côté, FO a pointé du doigt la hausse de l’inflation, qui ne suit pas la même courbe que le point d’indice des fonctionnaires.
N. F.